Répartition des migrants : Situation tendue à Calais avant la fermeture du camp


La “jungle” de Calais a sombré dans le chaos avant la fermeture du camp quand la police anti-émeute a dû tirer des gaz lacrymogènes sur des migrants furieux qui ont mis le feu aux poubelles et aux toilettes.

Les migrants sont désespérés de rester dans le camp et continuent leur tentative de traverser la Manche, ils ont commencé à dégrader le camp tard hier soir et la police a répondu à un comportement indiscipliné.

Les feux se seraient répandus à travers les bâtiments dans le bidonville tentaculaire, qui devrait fermer ce matin.

Les migrants ont mis le feu pour protester contre la "répartition"

Les migrants ont mis le feu pour protester contre la “répartition”

Les migrants ont jeté des pierres sur la police et s’en sont pris à des convois de camions de police.

Dans un effort pour minimiser la violence, les bénévoles humanitaires ont distribué des sac à dos aux migrants, les exhortant à être prêts à quitter la jungle tranquillement.

L’évacuation de masse du camp se poursuivra mardi et mercredi avec 85 bus supplémentaires qui doivent arriver.

On estime que 1.200 policiers anti-émeute ont été envoyés pour aider à l'évacuation du camp

On estime que 1.200 policiers anti-émeute ont été envoyés pour aider à l’évacuation du camp

Du gaz lacrymogènes a été tiré dans la foule par la police

Du gaz lacrymogènes a été tiré dans la foule par la police

La police a été mise en garde que les anarchistes britanniques du groupe libéral No Borders peuvent essayer de perturber leurs efforts pour disperser les 6.500 résidents restants du camp.

Un total de 1.200 agents de police sont en service pour aider à évacuer les migrants avec une une soixantaine de bus, qui doivent arriver dans la matinée pour transporter les migrants vers des centres de réfugiés plus petits à travers la France.

Les incendies se sont répandus à travers le camp, donnant l'image d'une situation chaotique

Les incendies se sont répandus à travers le camp, donnant l’image d’une situation chaotique

La police a tiré des gaz lacrymogènes quand les migrants jettaient des pierres et s'en prenaient aux camions

La police a tiré des gaz lacrymogènes quand les migrants jettaient des pierres et s’en prenaient aux camions

Une fois que les migrants seront transportés vers les zones d’accueil temporaires, ils devront demander l’asile en France ou faire face à la déportation.

Les résidents du camp, qui est devenu un symbole international de la crise des migrants en Europe, sont censés être en majorité des hommes afghans, soudanais et érythréens.

Les migrants qui refusent de quitter Calais risquent d’être arrêtés et déportés, avertissent les organismes de bienfaisance.

Le camp était en flamme pendant l'évacuation

Le camp était en flamme pendant l’évacuation

Didier Leschi, directeur de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, a déclaré : “Nous avons encore à convaincre certaines personnes d’accepter un hébergement et de renoncer à leur rêve de la Grande-Bretagne. C’est la partie la plus difficile.”

Le ministre de l’Immigration Robert Goodwill a ajouté : “Nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires français et la priorité immédiate est d’assurer que ceux qui restent dans le camp reçoivent un hébergement sécurisé lors de l’opération de déminage. Les responsables britanniques continueront d’identifier ceux qui sont admissibles pour venir en Grande-Bretagne.”

Source : Daily Express


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