Cinq personnes arrêtées après avoir utilisé des enfants pour mettre en scène de fausses vidéos d’Alep


Cinq personnes ont été arrêtées en Égypte après avoir publié de fausses images où elles prétendaient avoir été attaquées dans la ville syrienne d’Alep.

Le vidéaste, ses deux assistants et les parents de deux enfants qui apparaissent dans les images ont tous été arrêtés après une filature de la police sur un chantier où les images étaient mises en scène.

Les images nettement amateurs montrent une fille de huit ans avec une robe blanche, on peut apercevoir un bandage sur son bras droit et elle tient son ours en peluche ; le tout est recouvert de peinture rouge vif.

Un garçon de 12 ans est également interviewé dans la vidéo au sujet de ce à quoi ressemble la vie dans la ville assiégée.

L’équipe aurait admis qu’ils avaient prévu de distribuer le faux film sur les médias sociaux sous le prétexte qu’il dévoilait des scènes de l’intérieur d’Alep.

La puissante ville du nord de Syrie vient de tomber sous le contrôle du gouvernement après quatre années de combats entre le régime d’Assad et les rebelles sunnites.

Un jeune garçon a également été interviewé dans le cadre de la fausse séquence.

Les vidéos originales et les images ont été publiées par le ministère de l’Intérieur, à côté d’une déclaration sur Facebook, disant qu’une caméra et six téléphones mobiles ont été saisis sur les lieux.

Les autorités égyptiennes ont indiqué que le photographe était toujours en détention alors que les officiers continuaient à examiner le matériel.

Les quatre autres ont été libérés sous caution.

Les activistes syriens et les secouristes bénévoles avec les casques blancs ont souvent été accusés de fausses images suites aux attentats à la bombe et aux frappes aériennes de la ville déchirée par la guerre.

Les vidéos présentent souvent des enfants et représentent des survivants tirés des décombres de bâtiments détruits.

Source : Metro.co.uk


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1 réponse

  1. Franck dit :

    C’est de la guerre psychologique, que refusent de voir les médias français (s’ils ne sont pas complices).

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