Des scientifiques britanniques souhaitent modifier génétiquement des embryons humains


Des scientifiques britanniques ont déclaré dans un communiqué de Science Media Centre que les techniques de mutation génétique permettraient d’acquérir une meilleure compréhension sur la façon dont les embryons humains se développent, ce qui fait échouer ou réussir la fécondation in vitro, et ce qu’ils doivent faire pour développer des cellules souches plus utiles.

Plus précisément, l’équipe de scientifiques veut modifier certains gènes dans le trophectoderme (couche de cellules externes) de l’embryon humain. D’autres scientifiques en désaccord avec eux, avertissent que des modifications génétiques chez les humains ne sont pas sûres et pourraient avoir des conséquences dévastatrices sur le long terme. Comment sommes-nous capables de prévoir la manière dont ces mutations pourraient affecter les générations futures ?

La déclaration a engendré beaucoup d’agitation dans le domaine scientifique, tandis que les gouvernements et les experts ont lutté pour fixer ou non une limite dans l’édition du génome humain. Kathy Niakan, scientifique à Francis Crick Institute, Londres, a déclaré que l’édition de gène d’embryons humains n’impliquera pas la manipulation des gènes, mais plutôt des expériences de laboratoire qui pourraient mener à des découvertes scientifiques.

Après avoir éclaircit quelques points, elle a dit que, grâce à l’édition des gènes, nous pourrions trouver des façons de prévenir une fausse couche, ou améliorer certaines choses. Ce n’est pas comme si les scientifiques avaient des intentions de créer des bébés génétiquement modifiés. Les chercheurs veulent voir si des modifications génétiques pourraient éradiquer la maladie en modifiant le gène affecté à un stade très tôt dans le développement de l’embryon.

La demande de Kathy Niakan devra subir d’autres examens. Il y a des chances qu’elle obtienne la licence pour exercer l’édition de gènes d’embryon humain tant qu’ils sont détruits dans les deux semaines. Niakan informe que tous les embryons seront donnés par consentement pendant le traitement de fécondation in vitro.

Tandis que l’édition du génome n’est pas une tendance tout à fait nouvelle, l’introduction de Easy Genome Engineering (connu comme the CRISPR-Cas9) tiendra compte du travail à faire d’une manière beaucoup plus rapide et plus précise qu’auparavant. La nouvelle technique est autorisée à des fins de recherche uniquement en vertu des règlements strictes et est actuellement illégale comme forme de traitement.

Edward Lanphier, chef de la direction à Sangamo Biosciences, Richmond, Californie, a écrit un mail à Shots :

“Nous aimerions à nouveau appeler à une pause dans toutes les recherches de la modification de la lignée germinale humaine dans le monde jusqu’à ce que ces questions très importantes soient entièrement discutées et que des lignes directrices consensuelles soient générées par la communauté scientifique mondiale.”

Lanphier a proposé une suspension immédiate de la recherche d’édition de gènes de l’embryon, mais en même temps, il pense qu’il est rassurant de savoir que ce type de recherche est effectuée avec des régimes réglementaires strictes qui garantiraient des normes scientifiques éthiques.

Kathy Niakam croit fermement que les scientifiques britanniques sont proches d’apporter la contribution pour percer dans le domaine de la modification génétique.

Source : Wall Street OTC par Kevin Calderon


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