Lorsque la « bombe » méthane explosera, l’Homme aura du souci à se faire…


N’en déplaise aux climato-sceptiques, la catastrophe risque bien d’avoir lieu, reste à savoir quand précisément. Ce véritable cauchemar climatique annoncé par des scientifiques est sur le point de se produire : la libération dans l’atmosphère de milliards de tonnes de méthane en provenance de l’intégralité des sols présents à la surface du globe.

Quelle sera la conséquence d’une telle catastrophe ? Tout simplement le rejet d’une telle quantité de méthane (un gaz à effet de serre) dans l’atmosphère qui causera l’emballement du climat, et ce, malgré les efforts qu’une partie des terriens fournit pour réduire ses émissions. En réalité, le compte à rebours a déjà commencé pour ce que les scientifiques nomment la « vraie bombe climatique ».

Une cinquantaine de scientifiques ont récemment partagé leurs analyses de 49 études empiriques traitant de l’émission de méthane depuis le sol. Dans ce compte-rendu publié par la revue Nature le 30 novembre 2016 puis évoqué par le Washington Post, les chercheurs estiment que l’ensemble des sols de la planète sont poussés à rejeter plus de gaz qu’ils ne peuvent en absorber. Cela ne concerne donc pas seulement l’Arctique.

Certaines régions du monde continuent à absorber du CO² grâce à la photosynthèse des végétaux, mais dans de très nombreuses zones, la saturation est de mise : les sols rejettent plus de méthane qu’ils absorbent de dioxyde de carbone. La cause de cette sorte de transpiration non désirée ? Le réchauffement global déjà à l’œuvre qui augmente la température à la surface tandis que les micro-organismes de type microbes et bactéries présents dans les végétaux en décomposition respirent quant à eux plus intensément.

Évidemment, la région qui rejette le plus de méthane est l’Arctique puisque de nombreux végétaux sont emprisonnés dans le pergélisol qui fond. Cependant, l’ensemble des sols du monde fait désormais office de cocotte minute qui ne demande qu’à exploser !

Ci-dessous, une infographie intitulée « Le piège climatique du pergélisol » publiée par le Journal de Montréal :

bombe-méthane

Cliquez pour agrandir

Source : SciencePost


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3 réponses

  1. Franck dit :

    Le méthane est un GES efficace, 50 fois plus que le CO2, lequel n’est pour rien dans le réchauffement climatique. Espérons que le prochain refroidissement dû à la baisse d’activité solaire va se produire rapidement pour bloquer les dégagements des zones dégelées. La nature étant bien faite, il se peut même que le refroidissement qui se profile et qui semble sévère sera freiné par l’augmentation de la teneur atmosphérique en méthane. Ce freinage sera malheureusement court car la durée de vie du CH4 dans l’atmosphère est elle-même assez courte.

  2. Daniel dit :

    Bonjour Franck,votre message m’interroge et j’ai l’impression que vous êtes en train de découvrir ce qui se passe depuis des années.
    Vos infos sur les 50 fois du ch4/co2 me déconcertent scientifiquement, c’est peut être une moyenne car effectivement et je suis d’accord avec vous, la concentration de ch4 diminue d’effet au fil du temps dans l’atmosphère.
    Le méthane est un GES efficace, 50 fois plus que le CO2, lequel n’est pour rien dans le réchauffement climatique

    “très” rapidement/co2, cela se joue cependant sur plusieurs dizaines d’années (ça me rappelle le plutonium créé par les humains dont la demi vie (renseignez vous) est de 50 000 ans! Les négationnistes de tchernobyl et de fukushima seront bien d’accords sur le déni de danger comme l’était notre pays sur le nuage de tcherno et la contagion de nodules thyroïdiens qui ont suivi.
    Je vous propose de boire du pcb et de manger uniquement des aliments ogm, de ne plus jamais regarder un animal ou un humain dans les yeux ni vos enfants ou petits enfants si vous en avez avant d’avoir testé le médiator et tout ce que la pseudo science financière vous injecte dans les neurones.
    Bien cordialement .
    Daniel

  3. Franck dit :

    Si vous aviez, Daniel, des connaissances scientifiques, même rudimentaires, vous sauriez que seuls l’H2Ovap et le CH4 sont des gaz à effet de serre significatifs, à l’inverse du CO2, dont l’efficacité est très faible et dont l’incidence sur le climat est donc marginale, même si sa durée de vie dans l’atmosphère est plus longue.
    Pour le reste de vos mentions (Pu, PCB, OGM …?!?!), on se demande ce qu’elles viennent faire ici, sinon qu’elles sont l’expression-perroquet conditionnée et répétitive d’un petit ayatollah de la pensée écologique primaire.

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