Annonce de la Nasa : nous avons trouvé plus de 1200 planètes qui pourraient abriter la vie


L’agence spatiale américaine vient d’annoncer la découverte des nouvelles «exoplanètes» qui sont considérées comme similaires à la Terre en raison de la distance qui les sépare de leur étoile.

Timothy Morton, chercheur à l’université de Princeton dans le New Jersey, a déclaré : “Nous avons découvert 1,284 nouvelles planètes.”

Cela fait plus que doubler le montant précédent des exoplanètes trouvées par le télescope Kepler, portant le nombre total à 2325.

La Nasa a récemment déclaré que les scientifiques croient maintenant aussi que chaque étoile dans l’espace a au moins une planète qui orbite autour, augmentant encore la chance de la vie en évolution quelque part.

Paul Hertz, directeur de la division d’astrophysique au siège de la Nasa à Washington, a déclaré : “Le télescope Kepler est le premier capable de détecter des planètes rocheuses dans la zone habitable de leur étoile. Lors de son lancement, nous ne savions pas si les exoplanètes ou les exoplanètes rocheuses étaient rares et nous savons maintenant qu’elles sont très fréquentes et la plupart des étoiles ont au moins une planète en orbite. Notre recherche est juste une fraction des exoplanètes possibles et c’est la première étape pour répondre à la question de savoir si nous sommes seuls dans l’univers.”

Parmi les nouvelles découvertes il y a également 100 exoplanètes rocheuses de premier choix qui sont les plus probables pour que la vie se soit développée comme sur Terre.

Et 24 ont été estimées d’une taille similaire à la Terre et à la bonne distance de leur étoile, dans la zone habitable qu’on appelle Goldilocks, faisant d’elles les candidates les plus probables pour la vie.

Combiné avec les 12 déjà trouvées par des chercheurs de Kepler, il y a maintenant 36 planètes semblables à la Terre et 12 autres possibles en attente de vérification.

On croyait auparavant que de nombreuses étoiles étaient seules, ce qui signifie que les chances pour trouver d’autres planètes comme la Terre avec les bonnes conditions pour que la vie commence sont beaucoup plus élevées que nous ne l’avions jamais pensé.

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Une représentation hypothétique de la surface de Kepler 452b par ordinateur de la Nasa

L’information provient d’astronomes qui recherchent diverses données de la mission du télescope Kepler.

Initialement plus de 4.600 exoplanètes avec un certain intérêt ont été trouvées et les 2325 sont celles qui ont maintenant été confirmées comme exoplanètes définies.

La Nasa a fait l’annonce majeure sur les derniers résultats de la recherche Kepler lors d’une conférence de presse qui a débuté à 18 heures le 10 mai.

Un porte-parole de la Nasa a déclaré : “Quand Kepler a été lancé en mars 2009, les scientifiques ne savaient pas comment étaient les planètes communes en dehors de notre système solaire. Merci aux trésors que Kepler a découvert, les astronomes pensent maintenant qu’il peut y avoir au moins une planète en orbite pour chaque étoile dans le ciel.”

Kepler a achevé sa première mission en 2012, et a recueilli des données pour une année supplémentaire lors d’une mission prolongée.

En 2014, le vaisseau spatial a commencé une nouvelle mission plus vaste appelée K2.

K2 poursuit la recherche d’exoplanètes tout en introduisant de nouvelles possibilités de recherche pour étudier les jeunes étoiles, les supernovas et autres phénomènes cosmiques.

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Représentation du télescope Kepler dans l’espace

Lundi, la Nasa avait déclaré une grande annonce à propos de la recherche de vie extraterrestre, laissant de grands espoirs sur la découverte des preuves d’une éventuelle planète habitable, et en laissant les théoriciens du complot convaincu que l’agence était sur le point de confirmer l’existence des extraterrestres.

Express.co.uk a rapporté la semaine dernière comment le chef scientifique de la Nasa Ellen Stofan a récemment déclaré que de “fortes indications de la vie au-delà de la Terre” seraient probablement obtenues dans la prochaine décennie.

L’une des exoplanètes les plus notables a été découverte en juillet dernier, la Nasa l’a décrit comme le “plus grand ancien cousin de la Terre”, appelée Kepler-452b, et plus tard baptisée Terre 2.

Les scientifiques du projet Kepler ont utilisé le télescope pour traquer la planète semblable à la Terre, mais 452b serait 60% plus grande et pèse probablement cinq fois plus que notre propre planète.

Sa grande masse rendrait l’attraction gravitationnelle de Kepler 452-b au moins deux fois plus forte que sur Terre – quelque chose que les humains auraient du mal à traiter, comme des explorateurs spatiaux qui peuvent se sentir deux fois plus lourd.

Selon les scientifiques de la Nasa qui ont dévoilé la découverte de la planète l’an dernier, si les humains atteignent un jour Kepler 452-b, nous évoluerons vers des êtres beaucoup plus trapus en raison de sa force gravitationnelle.

Les meilleures estimations sont que Kepler 452b aurait une surface rocheuse comme la Terre, avec des volcans actifs et une atmosphère qui pourrait contenir des gaz et garder de l’eau et des océans sur sa surface.

Les experts estiment également que les températures seraient 20% plus chaude sur Kepler 452-b en comparaison à la Terre, parce que son étoile – six milliards d’années, par opposition à 4,5 milliards d’années de notre soleil – serait 10% plus grande et au moins 20% plus lumineuse que le soleil.

Cela signifie que la surface de Kepler 452-b pourrait être inhabitable pendant des milliards d’années, bien que l’équipe a admis une marge d’erreur de 2 milliards d’années sur l’étoile de l’exoplanète.

La gravité différente mise de côté, Kepler-452b semble familière pour une planète en orbite autour d’une étoile à la même distance à laquelle la Terre tourne autour du soleil.

Jon Jenkins, de NASA’s Ames Research Center à Moffett Field, en Californie a déclaré : “On se sentirait un peu comme à la maison, du point de vue de notre ressenti par rapport au soleil.”

Mais bien qu’elle soit dans la zone dite Goldilocks, à la bonne température et à bonne distance de son étoile lointaine, en plus d’une une surface rocheuse, il n’y a pas de preuves concrètes qu’elle abrite la vie. D’autres spéculations entourent la théorie d’une “mégastructure extraterrestre” autour d’une étoile lointaine qui a également été suscitée par la mission de l’année dernière.

L’an dernier, les scientifiques ont déclenché un mystère extraterrestre majeur qui reste en suspens après avoir repéré quelque chose de bizarre à travers le télescope Kepler.

Un objet inconnu qui a été à l’origine d’une baisse de la lumière produite par l’étoile KIC 8462852 de plus de 20%, a lancé les spéculations qu’il s’agissait d’un vaisseau, d’une comète, ou encore une “mégastructure” extraterrestre comme une étoile de la mort de Star Wars construite autour d’elle et qui pourrait même récolter l’énergie solaire.

L’hypothèse de la mégastructure a plus tard été rejetée quand les chercheurs de Search for Extra-Terrestrial Intelligence (SETI) se sont impliqués.

Les experts du projet SETI ont observé l’étoile avec un radiotélescope puissant équipé de 42 antennes de six mètres, et ils n’ont trouvé aucun signe de vie.

Massimo Marengo de l’Iowa State University a déclaré : “Le scénario dans lequel la variation de la courbe de lumière KIC 8462852 a été causée par la destruction d’une famille de comètes reste l’explication préférée.”

Source : Daily Express


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