Des patients en phase terminale du cancer en totale rémission grâce à une nouvelle thérapie génique


Un nouveau traitement impliquant une thérapie génique qui stimule le système immunitaire des patients semble se montrer très efficace, plus d’un tiers des patients en phase terminale l’ayant essayé sont aujourd’hui en totale rémission.

La société pharmaceutique américaine Kite Pharma a publié les résultats des six premiers mois de ses essais pour un nouveau traitement contre le cancer appelé la thérapie « CAR-T cell ». Six mois après avoir testé ce traitement, 36 des 101 patients sont toujours en rémission complète et huit sur dix ont vu leur cancer réduire au moins de moitié durant le traitement.

« Ces chiffres sont fantastiques », commente le Dr Fred Locke, un expert du cancer du sang au Moffitt Cancer Center à Tampa (Floride), qui a codirigé l’étude. « Ce sont des patients lourdement traités qui n’avaient aucune autre option ».

Ce traitement fonctionne en filtrant le sang d’un patient pour éliminer les cellules clés du système immunitaire appelées lymphocytes T qui sont ensuite génétiquement modifiées en laboratoire pour reconnaître les cellules cancéreuses. Ces dernières sont généralement efficaces pour échapper au système immunitaire, mais ce nouveau traitement permet aux cellules immunitaires de faire correctement leur travail.

Pour Martin Ledwick du « Cancer Research UK », ces résultats sont prometteurs et suggèrent que cette thérapie pourrait un jour devenir une option de traitement pour certains patients atteints de certains types de lymphomes. « Mais nous devons en savoir plus sur les effets secondaires du traitement et sur les avantages à long terme », explique-t-il au Telegraph.

Les patients qui ont participé à ces tests cliniques sont atteints d’un des trois types de lymphomes non hodgkiniens, un cancer du sang qui touche 13 600 personnes au Royaume-Uni et ont vu tous les autres traitements échouer. Généralement, les patients qui en sont atteints vivent environ six mois, mais la moitié du groupe d’étude est encore en vie neuf mois après le traitement et un tiers est peut-être même guéri.

Source : SciencePost


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