Balenciaga s’excuse pour sa publicité infâme à tendance pornographique


La marque de mode revendique l’ignorance.

La marque de mode Balenciaga s’est excusée pour une séance de photos infâme montrant des enfants tenant des ours en peluche vêtus de tenues BDSM et un accessoire lié à une affaire de pornographie infantile jugée par la Cour suprême.

Des critiques ont critiqué la marque espagnole devenue française après la publication de photos montrant des jeunes filles tenant des sacs d’ours en peluche ornés d’accessoires BDSM.

Le placement d’un accessoire montrant des documents judiciaires concernant l’affaire Ashcroft contre Free Speech Coalition, une affaire de 2002 devant la Cour suprême, était peut-être encore plus insidieux.

Cette affaire a invalidé une partie de la loi sur la prévention de la pornographie infantile (CPPA) de 1996, en statuant que la pornographie infantile “virtuelle” est un discours protégé.

Dans un post Instagram, Balenciaga a écrit : “Nous nous excusons sincèrement pour toute offense que notre campagne de vacances a pu causer. Nos sacs en peluche n’auraient pas dû être mis en scène avec des enfants dans cette campagne. Nous avons immédiatement retiré la campagne de toutes les plateformes.”

La société a également revendiqué son ignorance en ce qui concerne l’accessoire de l’affaire de la Cour suprême, ajoutant qu’elle engagerait des poursuites judiciaires contre les personnes responsables de la mise en scène.

“Nous nous excusons d’avoir affiché des documents déstabilisants dans notre campagne”, a déclaré l’entreprise. “Nous prenons cette affaire très au sérieux et engageons une action en justice contre les parties responsables de la création du décor et de l’inclusion d’éléments non approuvés pour notre séance de photos de la campagne Printemps 23.”

“Nous condamnons fermement la maltraitance des enfants sous toutes ses formes”, poursuit le communiqué. “Nous défendons la sécurité et le bien-être des enfants.”

Les personnes interrogées sur Twitter ont exprimé leur incrédulité totale quant au fait que la campagne, qui faisait partie de la collection printemps-été 2023 de la Fashion Week de Paris de Balenciaga, ait été autorisée à être diffusée.

“Effrayant le nombre d’adultes qui ont dû être impliqués dans cette affaire”, a fait remarquer un utilisateur de Twitter. “Des parents, des photographes, des directeurs de création, des rédacteurs, des employés d’agences de design, des producteurs, des managers, des annonceurs… et pas un seul d’entre eux ne s’est dit ‘attendez une minute ?'”

Balenciaga avait précédemment quitté Twitter, vraisemblablement en signe de protestation contre Elon Musk, les critiques soulignant que la décision aurait pu être influencée par Musk sévissant contre l’utilisation de la plateforme pour faciliter l’exploitation des enfants.


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1 réponse

  1. Louis DECERF dit :

    Pour moi,celà s’appelle chercher des poux sur la tête !!!!

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