Découverte de nouveaux carnets d’Einstein : le génie était-il raciste ?


Faudra-t-il bientôt détruire les statues d’Albert Einstein ? L’héritage du scientifique est conséquent, mais ses carnets de voyage, récemment traduits et publiés, révèlent que l’immense physicien était raciste, particulièrement envers les Asiatiques.

A l’âge de 33 ans, le célèbre professeur Albert Einstein a entrepris plusieurs voyages en Asie entre 1922 et 1923. Les carnets privés qu’il remplissait à cette époque ont été retrouvés et laissent transparaître une facette méconnue du physicien : il tenait des propos particulièrement racistes à l’égard des Asiatiques.

La nouvelle est paradoxale, car, comme le relève le journal Le Figaro, après avoir fui le nazisme, Albert Einstein s’engagera après la guerre dans la lutte antiraciste en faveur des noirs aux Etats-Unis, au point d’être surveillé par le FBI.

Les paroles s’envolent, les écrits restent

Mais comme le dit le proverbe latin : verba volant, scripta manent et malheureusement pour la mémoire du grand scientifique, ces écrits viennent d’être traduits et publiés par les presses universitaires de Princeton.

“Les Chinois s’accroupissent pour manger comme les Européens quand ils se soulagent dans les bois”


Lors de son voyage en Chine, Albert Einstein lâche : «Ce serait franchement dommage que ces Chinois supplantent toutes les autres races. Pour les gens comme nous, cette simple pensée est indiciblement triste.»

Quelque part entre Shanghai et Hong-Kong, il note : «Les Chinois ne s’assoient pas sur des bancs pour manger mais s’accroupissent comme les Européens quand ils se soulagent dans les bois. Tout cela se passe tranquillement et sobrement. Même les enfants sont sans âme et semblent obtus.»

“Les besoins intellectuels de cette nation me semblent moins importants – une disposition naturelle ?”


A propos des Chinoises, il ajoute : «J’ai remarqué qu’il y avait bien peu de différences entre les hommes et les femmes ; je ne comprends pas quel genre d’attraction fatale les femmes chinoises possèdent qui fascine les hommes à ce point qu’ils sont incapables de se défendre contre la promesse bénie d’une progéniture.»

Sur le Japon, le grand homme doit bien reconnaître, malgré tout : «Japonais sans ostentation, honnêtes, dans l’ensemble très plaisants. […] Des âmes pures comme nulle part ailleurs. Tout le monde ne peut qu’aimer et admirer ce pays.» Mais l’œil toujours aiguisé, le bougon voyageur précise : «Les besoins intellectuels de cette nation me semblent moins importants que leurs besoins artistiques – une disposition naturelle ?»

Interrogé par le journal britannique The Guardian, le directeur adjoint de l’Einstein Papers Project, Ze’ev Rosenkranz, qui a traduit les carnets depuis l’allemand, assure que, selon lui, Albert Einstein n’exprimait pas seulement les idées de son temps : «C’est généralement la réaction que je reçois, mais je crois avoir essayé ici et là de montrer qu’il existe un contexte plus large. Il existait déjà d’autres points de vue à cette époque, des vues plus tolérantes.»

Source : RT


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