Étude : les cas de Covid « augmentent de façon exponentielle » chez les enfants et les jeunes adultes en Angleterre


Selon une étude commandée par le gouvernement britannique, les cas de covid-19 sont en « augmentation exponentielle » dans toute l’Angleterre, principalement parmi les groupes d’âge les plus jeunes et les moins vaccinés.

Les infections auraient augmenté de 50 % entre le 3 mai et le 7 juin, ce qui coïncide avec l’apparition de la variante dite indienne ou Delta.

De nouvelles données provenant de près de 110 000 prélèvements à domicile effectués entre le 20 mai et le 7 juin suggèrent que les cas de Covid doublent tous les 11 jours.

MSN rapporte : Le nombre de cas de COVID-19 double tous les 11 jours, selon les données de l’étude REACT-1 menée par des scientifiques de l’Imperial College de Londres, qui ont déclaré que leurs résultats montraient un « passage rapide » de la variante Alpha à la variante Delta.

Les chiffres montrent également qu’une personne sur 670 était infectée, la prévalence la plus élevée se situant dans le Nord-Ouest.

Stephen Riley, professeur de dynamique des maladies infectieuses à l’Imperial et l’un des auteurs de l’étude, a déclaré que l’augmentation exponentielle de la prévalence est due aux infections chez les jeunes.

L’étude REACT-1 a montré que la prévalence est la plus élevée chez les personnes âgées de cinq à douze ans, ainsi que chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans.

(REACT ou REal-time Assessment of Community Transmission est une série d’études qui utilisent des tests à domicile pour améliorer notre compréhension de la progression de la pandémie de COVID-19 en Angleterre).

Les infections dans ces groupes d’âge sont environ cinq fois plus élevées que chez les personnes âgées de plus de 65 ans, qui sont pour la plupart entièrement vaccinées.

Commentant les résultats, le professeur Riley a déclaré : « Ce qu’il faut souligner ici, c’est que nous nous trouvons à un stade très différent de l’épidémie au Royaume-Uni et qu’il est très difficile de prévoir la durée de la phase exponentielle. »

« L’automne dernier et le printemps dernier… lorsque nous avons commencé à observer une croissance exponentielle – d’une certaine manière, c’était beaucoup plus alarmant parce que nous savions qu’il y avait très, très peu d’immunité dans la population.

(Mais maintenant) grâce au (programme) de vaccination, nous savons qu’il y a beaucoup d’immunité dans la population.

Même s’il y a beaucoup d’immunité, cela n’empêche pas une certaine croissance exponentielle et c’est ce que nous voyons ici. »

Les scientifiques ont déclaré que l’extension du programme de vaccination « devrait contribuer à réduire considérablement la croissance globale de l’épidémie ».

Lire aussi : Le Dr Fauci ne peut pas expliquer pourquoi les cas de COVID au Texas continuent de chuter malgré la réouverture


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4 réponses

  1. Bruno dit :

    L’immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle ou par la vaccination (s’il existe un vaccin bien entendu). Institut Pasteur

  2. Bruno dit :

    Et tant que vous y êtes, jetez un œil au site Public Heath Expertise-PHE … (qui, quoi, etc.)

  3. Arnaud dit :

    C’est du pipeau leurs chiffres alarmants… c’est basé sur des tests PCR bidons manipulables à volonté, et c’est pour pousser les gens à se faire piquer !

    • Bruno dit :

      De même sont introduits des tests sérologiques pour vérifier une éventuelle immunité naturelle : si positif, une seule dose de vaccin est nécessaire … (pourquoi faire me direz-vous ? Parce que deux précautions valent mieux qu’une ? Argument médical, n’est-ce pas ?). S’agissant de “cellprint” comme une “signature radar” de l’individu, les contaminations croisées (il y a une étude sur la contamination de l’eau et la génotoxicité des spicules sur des jeunes têtards) en cours vont générer du bruit, qui, à moyen terme, rendront caduque ce type de technologie (ça fait un peu chauve-souris et papillons tout ça).

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