La Commission européenne menace Twitter d’une interdiction s’il ne se conforme pas à des règles strictes en matière de censure de contenu


Plus d’exigences.

Les autorités de Washington et de Bruxelles semblent se coordonner pour faire pression sur Elon Musk, en sa qualité de propriétaire de Twitter.

En particulier, les États-Unis et l’Union européenne semblent contrariés par les mesures qu’il prend et qui semblent vouloir ouvrir la voie à une plus grande liberté d’expression sur ce réseau social et à une diminution de la censure, qui y sévit depuis plusieurs années.

La gravité de la “menace” que représentent de telles évolutions pour les élites au pouvoir des deux côtés de l’Atlantique est évidente si l’on en juge par les acteurs qui s’efforcent actuellement de serrer la vis à Musk : la Commission européenne et la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen.

M. Musk s’est entretenu avec le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, qui est également l’un des principaux responsables de l’application d’une nouvelle loi sur les services numériques, dont l’objectif est, entre autres, de “clarifier” les obligations des plateformes en ligne.

Officiellement, il s’agit de donner aux petites entreprises une clarté juridique et des règles du jeu équitables, mais lors d’un appel vidéo avec M. Musk, il a été question de mettre un terme à la réintégration “arbitraire” des utilisateurs dé-platformés (l’UE n’a pas l’habitude de réagir négativement lorsqu’ils sont bannis arbitrairement).

En outre, M. Breton souhaite que Twitter poursuive une approche “agressive” de la “désinformation” et se soumette à un “audit indépendant” approfondi. En cas d’échec, la société pourrait être interdite dans les 27 États membres de l’UE ou être contrainte de payer des amendes pouvant atteindre 6 % de son chiffre d’affaires mondial.

Musk aurait réagi en disant que la loi en question est “très sensée” et en suggérant qu’elle devrait être “appliquée partout dans le monde”.

Le remaniement par Musk des politiques de Twitter, en particulier en ce qui concerne la liberté d’expression (réintégration des comptes), s’est fait jusqu’à présent par “essais et erreurs”, le milliardaire ayant toujours affirmé qu’il respecterait toutes les lois applicables.

La pression américaine, quant à elle, se concentre pour l’instant sur les questions de propriété et y associe la “sécurité nationale”.

Janet Yellen a récemment déclaré lors d’une conférence du New York Times que le Comité des investissements étrangers aux États-Unis “a examiné les transactions impliquant des investissements étrangers pour voir si elles créent un risque pour la sécurité nationale”.

Il s’agit d’un “travail en cours” qui concerne la Saudi Kingdom Holding Company, qui a également des participations dans Uber, Lyft et Citigroup.

“Alors que Yellen elle-même (contrairement à Joe Biden) avait auparavant écarté la probabilité d’une telle enquête, elle a déclaré mercredi qu’elle s’était ‘mal exprimée'”, note le FT dans son rapport.

Lire aussi : Musk : Twitter a « interféré dans les élections »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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2 réponses

  1. Guillaume P. dit :

    Ce qui est fou, c’est que la population des gauchistes est parfaitement d’accord avec ce totalitarisme qui ne se cache même plus.
    ça n’étonnera que ceux qui ignorent qu’ils ont fait 95% des régimes totalitaires du XXème siècle, c’est inscrit dans leur gêne et dans leur idéologie du “bien”.

  2. Bonnie dit :

    Ces gens de l’union européenne me dégoûtent profondément et irrémédiablement par leur comportement qui ne vise qu’à diffuser leurs mensonges permanents et continus sur tous les sujets qui entourent la prise de pouvoir des USA sur le monde. Pour cela, la criminalité de haut vol est autorisée pour aider à la suppression des “inutiles” (dixit Hariri) ainsi que le combat à armes inégales contre les médias alternatifs et indépendants qui font des enquêtes dérangeantes sur ces personnalités toxiques qui gouvernent comme une maffia.

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