Une grand-mère et sa petite-fille expulsées d’une chambre d’hôtel par la police après avoir laissé une note de 3 étoiles


Le propriétaire de l’hôtel a appelé la police.

Une femme de 63 ans a déclaré qu’elle et sa petite-fille de six ans ont été expulsées d’un hôtel au milieu de la nuit pour avoir laissé une critique en ligne de 3 étoiles sur 5. Elles ont dû marcher 600 mètres jusqu’à un hôtel voisin en pyjama.

Susan Leger s’était rendue avec sa petite-fille à Helen, en Géorgie, en septembre, où elles avaient réservé une chambre dans un hôtel de deux étoiles et demie, le Baymont Inn & Suites. Peu de temps après avoir pris possession de leur chambre, Hotels.com lui a envoyé un e-mail lui demandant de donner son avis.

Leger a donné à l’hôtel une note de 3 étoiles parce que la propriété était “délabrée”, que la piscine était fermée et que la chasse d’eau de leur chambre ne fonctionnait pas correctement. Peu de temps après avoir soumis la critique, le manager, l’a appelée en lui demandant de partir ou il appellerait la police.

“L’homme me criait dessus. Il disait : ‘Vous partez maintenant. J’appelle la police'”, se souvient Mme Leger.

Elle a ajouté que le patron avait ajouté : “Tu sors… Tu mens, tu mens. Tu m’as donné une mauvaise note.”

“Et je suis restée assise là à me dire : ‘Oh mon Dieu, c’est un canular ?'” a expliqué Leger .

“Donc, la seule façon de garder la chambre, dans mon esprit, est de ne pas avoir répondu à la demande de Hotels.com”, a-t-elle ajouté.

“Si vous ne voulez pas vous promener en pyjama avec votre petite-fille de 6 ans, ne laissez pas d’avis si vous êtes actuellement encore à cet endroit.”

Elle a entendu frapper à la porte peu après l’appel du directeur. Quand elle a ouvert, elle a trouvé un officier de la police de Helen. Leger a demandé à l’officier :

“Ils peuvent vraiment me virer au milieu de la nuit, d’un hôtel pour avoir donné une note de 3 sur 5 ?” L’officier lui aurait répondu : “Oui, madame. C’est dans la loi.”

La loi de l’État de Géorgie stipule que les clients ne peuvent pas être mis à la porte s’ils ont payé. Cependant, la loi prévoit une exemption pour “cause”, qui est “le défaut de paiement des sommes dues, le non-respect des règles d’occupation, le défaut d’avoir ou de maintenir des réservations, ou toute autre action de la part d’un invité”.

WXIA a obtenu l’enregistrement de l’appel entre le directeur de l’hôtel et le répartiteur, qui confirme qu’elle a été mise à la porte pour avoir laissé une mauvaise critique.

Les journalistes du média ont réservé une chambre à l’hôtel et disent avoir trouvé des déchets sous les meubles, un pêne dormant défectueux et des lumières non fonctionnelles dans la salle de bain.

Hotels.com a depuis suspendu le Baymont pendant qu’il enquête sur le problème.

Lire aussi : Un homme se fait expulser d’un avion pour ne pas avoir porté de masque entre deux bouchées de nourriture

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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2 réponses

  1. Pat dit :

    Il mérite une note négative.
    Cela dit c’est quand même énervant d’être toujours pour noter un endroit ou un service. Alors qu’on voudrait juste être tranquille.

  2. maewan dit :

    Quand on vous répète qu’il faut boycoter tout, absolument tout ce que notre “civilisation” en phase terminale propose !
    En réalité, nous pouvons très bien vivre, et plutôt fichtrement mieux, sans aller dans des restaurants, des cafés (où le café est en général assez dégueulasse), des salles énormes de projection de films truffés de propagande, de pseudos voyages touristiques qui ne sont rien d’autres que des…. tournées courtes dans des pays étrangers dans lesquels justement le touriste exige de retrouver ses petits conforts occidentaux, etc..
    Vivre bien n’a rien à voir avec tous ces “services” qui ne correspondent en réalité qu’aux agités devenus incapables de s’enraciner quelque part. Le nomadisme attalien fait des dégâts, les mondialistes le savent mais ils s’en foutent puisqu’eux vont dans des hôtels à xxxx étoiles !

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