Wikileaks confirme le trafic d’armes entre Hillary Clinton et l’EI


Dans les années 1980 pendant l’administration Reagan, divers responsables au sein du gouvernement et de la structure de sécurité nationale ont mis en place une opération par laquelle les États-Unis vendaient des armes au gouvernement de l’Iran en échange de la libération de certains otages Américains. Après la vente, l’argent a ensuite été transféré aux rebelles Contra qui combattaient le gouvernement communiste dominé par le Nicaragua.

Cependant il y avait un problème majeur avec l’opération : Chaque phase était illégale. Les lois américaines interdisent la vente d’armes à l’Iran et le Congrès avait défendu l’administration de fournir un financement et un soutien aux rebelles Contra.

Il semble que, dans les années 2000, peu de choses ont changé, sauf les noms des principaux acteurs.

Selon le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, son organisation a obtenu une mine de courriels de Clinton qui indiquent qu’elle a été au centre d’une opération de transfert d’armes dans laquelle beaucoup d’entre elles se sont retrouvées dans les mains de l’État islamique, autrement connu comme ISIS.

Tel que rapporté par Democracy Now, en mars WikiLeaks a lancé une archive consultable avec des pièces jointes et plus de 30.000 e-mails qui ont été envoyés vers et depuis les serveurs de messagerie privés de Clinton qu’elle a mis en place et utilisé en étant à la tête du Département d’État.

L’opération a réussi à récupérer environ 50.000 pages de documents qui vont de juin 2010 à août 2014. Dans tout cela, 7.500 documents ont été envoyés par Clinton. Le Département d’État a publié les e-mails dans le cadre d’une demande du Freedom of Information Act (Loi pour la liberté d’information).

Dans une interview, Assange (qui a décrit WikiLeaks comme une “bibliothèque d’Alexandrie rebelle”), a déclaré que les e-mails de Clinton ont été liés à des câbles diplomatiques avec d’autres informations sur Clinton qu’il a déjà publié sur le site.

Plus largement, Assange a dit, les e-mails et autres documents donnent un aperçu de la façon dont le Département d’État fonctionne en général.

“Ainsi, par exemple”, a-t-il dit, “la désastreuse intervention, absolument désastreuse en Libye, la destruction du gouvernement Kadhafi, qui a conduit à l’occupation d’ISIS dans les grands segments de ce pays, les flux d’armes allant vers la Syrie, ont été mis en avant par Hillary Clinton, pour les djihadistes en Syrie, y compris ISIS, tout est là dans ces e-mails. Il y a plus de 1700 emails dans la collection Hillary Clinton, que nous avons publié, et seulement au sujet de la Lybie”, a ajouté Assange.

Ce qu’il dit est la chose suivante : L’administration Obama, par l’intermédiaire du Département d’État de Clinton, a fourni des armes au pouvoir terroriste avant tout le monde, et les e-mails de Clinton le prouvent.

Assange confirme effectivement ce que la Commission des citoyens sur Benghazi a dit : Que la politique de Clinton menée en Libye pendant le soi-disant «printemps arabe» a permis de noyer les armes américaines dans les mains non seulement d’ISIS, mais aussi pour des éléments d’Al-Qaïda en Syrie.

L’ancienne agent de la CIA Clare Lopez, qui était co-auteur du rapport, a également noté que des dizaines d’autres agents ont été impliqués dans une sorte d’arrangement sur la contrebande d’armes à feu, et qu’un groupe de législateurs connu comme le “Gang des Huit”, au minimum, était au courant de l’opération.

Un autre événement récent semble indiquer que Clinton est avec les terroristes, pas les Américains. Lors d’un discours de campagne à Orlando, en Floride cette semaine, Seddique Mateen, le père du tireur d’Orlando, a été vu assis dans la foule derrière elle, en train de l’encourager.

À ce jour, Clinton n’a pas désavoué Mateen ou ce que son fils a fait. Et pour mémoire, Mateen soutient les talibans afghans.

Source : Newstarget

Sources compélmentaires :
Breitbart.com
AIM.org [PDF]
DemocracyNow.org
TownHall.com
DailyCaller.com
Breitbart.com


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