YouTube répond aux plaintes pour censure de la CPAC par davantage de censure


Une nouvelle purge.

YouTube a supprimé plusieurs heures de flux en direct de l’événement de la Conservative Political Action Conference (CPAC) qui s’est tenu en février pour avoir enfreint ses politiques de désinformation. La suppression des vidéos a coûté à la chaîne CPAC un avertissement, ce qui pourrait restreindre la capacité de l’organisation à utiliser la plateforme à l’avenir.

En réponse aux suppressions initiales, le président de la CPAC, Matt Schlapp, a écrit une lettre au PDG de Google, Sundar Pichai, l’exhortant à revenir sur sa décision.

“Indépendamment de vos croyances personnelles et de celles de vos hauts dirigeants (sans parler de votre parti pris libéral absolu), il reste des questions très sérieuses sur la façon dont l’élection de 2020 a été menée.”

“Le retrait de notre contenu n’efface pas ces questions, quels que soient les efforts que vous déployez. En effet, cela indique que vous n’offrez aucune preuve qui démontrerait la fausseté du contenu que vous avez censuré”, a écrit Schlapp.

Au lieu de revenir sur sa décision, YouTube a répondu à la lettre de Schlapp en supprimant d’autres vidéos de l’événement CPAC.

“En quelques semaines, les plateformes Big Tech ont interdit les discours identifiant les hommes biologiques comme des hommes, ont supprimé la vidéo d’un sénateur américain en exercice qui les critiquait, ont interdit à un service de presse de diffuser un discours de l’ancien président Trump, et ont changé de politique pour autoriser les appels à l’assassinat, tant qu’ils sont contre les Russes”, a déclaré Bovard à The Federalist.

“Ces entreprises représentent les plus grandes plateformes d’expression du monde et cherchent activement à changer la culture de la liberté d’expression en Amérique selon des lignes idéologiques manifestes. Elles n’ont pas peur de leurs utilisateurs, et elles n’ont pas peur du Congrès. On ne peut pas leur faire honte. Il est temps pour le Congrès d’agir de manière agressive.”

“En Amérique, c’est le peuple qui gouverne. Pas les tyrans de la technologie. Le temps pour notre gouvernement autonome d’agir est de plus en plus urgent chaque jour”, a-t-elle ajouté.

Lire aussi : La PDG de YouTube admet qu’il existe « diverses définitions » de la « haine et du harcèlement » lors de l’examen de la politique de censure

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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