Éducation sexuelle : fellation, sodomie et SIDA expliqués à des élèves de 9 ans, Mamans Louves revient à la charge [vidéo]


« Pour le plaisir, une fille peut sucer le pénis du garçon et le garçon sucer le vagin de la fille et peut avaler quelque chose. Toujours pour le plaisir, une fille peut caresser délicatement les testicules du garçon, on peut faire du sexe par les fesses. »

Voici le contenu d’un cours d’éducation sexuelle dispensé à des élèves de 9-10 ans d’une classe de CM2. Beaucoup d’entre eux ont été traumatisés. Selon ces mêmes enfants, une fille aurait pleuré pendant la leçon et un garçon se bouchait les oreilles. Ce qui ne semble pas avoir freiné outre mesure l’infirmière de l’éducation nationale, auteur de ces propos, qui a ajouté qu’il était possible de changer de sexe en prenant des médicaments, et qu’il fallait se vacciner contre « le papillon » (le papilloma virus). Elle a aussi parlé du Sida, « une maladie qui s’attrape lors de rapports sexuels ».

Ce triste événement s’est déroulé à l’école des Ovides de Saint-Étienne, nous vous en avion parlé ici. Triste, le mot est faible, car ces enfants sont choqués et on ne peut revenir en arrière, sida et sodomie sont la première approche à la sexualité qu’ont eu ces enfants. Plusieurs d’entre eux ne voulaient pas retourner à l’école les jours suivants. Leur temps n’a pas été respecté, il leur a été imposé des réponses à des questions qu’ils ne se posaient pas. Ce qu’à peu près tous les pédopsychologues, les pédopsychiatres et autres spécialistes de l’enfance déconseillent vivement, concordant sur le fait que la sexualité est une pulsion et qu’à ce titre elle ne doit pas être éveillée avant l’heure. Ce qu’il s’est passé, n’est autre qu’une effraction dans le développement psychique de ces enfants.

De l’affaire se sont occupés SOS éducation et Mamans Louves, après avoir reçu la plainte des parents concernés, en adressant une lettre au ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Pap Ndiaye. À ce jour, il n’a pas répondu.

Le syndicat des Infirmiers Snuipp/Fsu soutient à « 300 % » l’auteur de ces propos. Yves Bornard, co-secrétaire du syndicat dans la Loire s’en est exprimé. Pour lui, il s’agit là « d’un prétexte pour instrumentaliser les propos des enfants a des fins polémiques. Nous avons déjà été mis en difficulté dans un cas similaire, c’est le fait de certaines associations qui veulent porter atteinte aux valeurs de la laïcité. »

Le 31 mai dernier, Christelle Comet, porte parole des Mamans Louves, parle d’une accélération de ce phénomène et est revenue à la charge alertant de nouveau les parents, car l’événement se serait récemment reproduit dans une école de l’Hérault : des enfants à qui l’on a expliqué la masturbation et l’éjaculation seraient allés essayer dans les toilettes de l’établissement. Ci-dessous la vidéo :

Le problème de fond de ces cours – qui se parent de la noble mission « de lutter contre les discriminations » – c’est qu‘ils ne sont absolument pas encadrés, et que ceux qui délivrent ces enseignements ne sont pas formés. Ils peuvent être dispensés par les institutrices, les infirmières, ou être dévolus à des associations extérieures à l’établissement scolaire… très souvent des associations de lutte contre l’homophobie dont le caractère militant est patent.

La plupart des professionnels de l’enfance mettent en garde contre une exposition trop précoce à la sexualité, car elle pourrait compromettre la vie sexuelle d’adulte et engendrer des addictions et des comportements sexuels compulsifs. On est donc en droit de se demander quel est l’intérêt pour les jeunes générations de se voir imposer de tels discours.
Combien d’aberrations, de viols des consciences, d’opinions des parents et de crédo religieux non pris en considération devrons-nous encore subir au nom de « la lutte contre les discriminations » ?

Audrey D’Aguanno

Lire aussi : L’idéologie de l’identité sexuelle enseignée dans les salles de classe britanniques : 10 % des jeunes de 16 à 18 ans veulent changer de sexe

Source : Breizh Info


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