La Chine transforme ses internautes en patrouilleurs du net : en avant la censure


Quoi de neuf en Chine ? Une fois n’est pas coutume, il est question de liberté d’expression et de dictature. Depuis quelque temps déjà, le pays propose à ses citoyens (ou plutôt ses habitants, si l’on considère le peu de droits qu’il leur reste) de dénoncer des contenus que le gouvernement juge « inappropriés ».

Que ce soit sur Internet ou dans la vie réelle, l’une des thématiques phares visées par ce nouveau système est tout simplement celle qui réunit tous les contenus à caractère pornographiques que l’on peut imaginer. En effet, l’Empire du Milieu a depuis toujours une politique très vindicative envers ce sujet qui reste très tabou, même en Europe.

Plusieurs dizaines de milliers d’euros de récompense

Ainsi, si par hasard un contenu « choquant » est repéré par un Chinois, celui-ci aura la possibilité de le signaler à l’autorité de régulation des médias du pays, la CAC, que l’on peut autrement considérer objectivement comme un organisme de censure pur et simple. L’objectif ? Faire disparaître le contenu le plus rapidement possible en intervenant rapidement et en réprimandant l’auteur de la vidéo ou de n’importe quel autre support en question. À la clé, c’est près de 75 000 euros (600 000 yuans) qui seront offerts en récompense au dénonciateur.

L’opposition politique en ligne de mire

Un autre thème-clé visé par ces opérations : l’opinion politique qui discorde avec la position officielle du gouvernement chinois, qui, rappelons-le, a la main mise sur l’ensemble du réseau Internet, interdit les syndicats et ne propose qu’un parti unique, le sien.

Ce n’est pas la première fois que la Chine est si ferme avec son peuple. En effet, celui-ci est déjà très étroitement surveillé, grâce aux moyens astronomiques de la première puissance mondiale. De plus, les opérateurs Internet collaborent avec le pouvoir dans cette démarche. Que pensez-vous qu’il se passerait si on percevait la France de la même manière ?

Lire aussi : La Chine accentue sa surveillance d’Internet

Source : Presse-citron par Valentin Décarpentrie le 18 novembre 2018


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