Donald Trump veut faire disparaître le terme de « changement climatique »


Le climatoscepticisme du président américain n’en finit décidément plus. Après la fermeture de la division Science de l’Office of Science and Technology Policy de la Maison-Blanche et le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, voici le moment pour l’administration Trump de tenter de faire disparaître le terme « changement climatique » !

Bien avant son élection, le 45e président des États-Unis Donald Trump ne cachait pas son scepticisme quant à l’existence du changement climatique pourtant souligné par de nombreux scientifiques. Après avoir nommé deux climatosceptiques à deux postes clés du gouvernement, fermé la division Science de l’Office of Science and Technology Policy de la Maison-Blanche (OSTP) et avoir abandonné les engagements de son pays pris lors de l’accord de Paris en 2015, le travail de destruction continue.

En effet, selon le quotidien britannique The Guardian, « l’administration Trump a eu des répercussions très nettes sur le vocabulaire employé par des fonctionnaires fédéraux sur la question des changements climatiques. » Le journal a obtenu des copies d’échanges de courriers électroniques à propos de nouvelles directives entre des membres de l’Agence de protection des ressources naturelles (NCRS), dépendant du Ministère américain de l’Agriculture.

Il semble qu’un mois à peine après l’investiture du nouveau président américain, la directrice de la santé des sols Bianca Moebius-Clune a établi une liste de termes sensibles à éviter à l’avenir. Parmi ces termes se trouve le « changement climatique » qu’il faudra désormais remplacer par « phénomènes météorologiques extrêmes » et par extension, l’expression « adaptation aux changements climatiques » laissera sa place à « résilience aux phénomènes climatologiques extrêmes ».

Dès la fin du mois de janvier 2017, Jimmy Bramblett, directeur adjoint des programmes au NRCS, a expliqué à ses pairs que la priorité de la nouvelle administration n’était pas la lutte contre le réchauffement climatique comme ce fût le cas de l’administration Obama. L’intéressé a également expliqué que les nouvelles directives devaient être transmises à l’ensemble des collaborateurs de l’agence.

Donald Trump et son gouvernement poursuivent donc leur travail de sape contre tout ce qui touche de près ou de loin à un phénomène alarmant qui ne s’essouffle pourtant pas. Nul doute qu’il ne s’agit pas du dernier coup qui sera porté en ce sens par l’administration Trump. Il faut tout de même savoir qu’aux États-Unis, certains états se sont indignés de cette décision et ont fait savoir qu’ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour respecter l’accord de Paris, c’est par exemple le cas de la Californie et des États de New York et de Washington (Seattle).

Sources : SciencePostThe GuardianCourrier InternationalHuffingtonPost


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1 réponse

  1. Franck dit :

    Le climat a toujours changé et continuera, pour de multiples causes: activité solaire, volcanique, les GES significatifs (H2O, méthane). Le CO2 est un très mauvais GES et suit la température planétaire par équilibre avec le CO2 dissous dans les océans. Il ne joue quasiment pas sur la climat, encore moins le CO2 d’origine humaine qui n’en est qu’une partie négligeable.

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