La fin des maisons individuelles pour sauver la planète ? « On doit changer de modèle », plaide la ministre du logement sur RMC


Pour Emmanuelle Wargon sur RMC, les maisons individuelles dans des lotissements sont un modèle obsolète.

Elle a plaidé pour des « maisons de villes groupées » plus proche des centres-villes dans les « Grandes Gueules » ce vendredi.

La maison individuelle n’a-t-elle plus de sens aujourd’hui ? C’est ce que croit savoir la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, qui espère voir fleurir des logements collectifs plutôt que des maisons individuelles, alors que le télétravail et les confinements successifs poussent plutôt à l’exode vers les campagnes et de telles habitations. Preuve en est, c’est le rêve de 75% des Français de posséder son logement individuel avec un jardin.

Mais pour Emmanuelle Wargon, c’est un « non-sens écologique, économique et social ». Alors pour régler le problème climatique, il faudrait inventer des logements collectifs, qui « renouent avec l’intensité heureuse », assure-t-elle dans les colonnes de La Tribune.

Pas question de remettre en cause la maison individuelle en tant que telle, tempère ce vendredi sur le plateau des « Grandes Gueules », la ministre. Selon elle, c’est la manière dont les maisons individuelles ont été construites dans les années 70-80 jusqu’à aujourd’hui qui ne tient plus.

L’habitat majoritaire des Français

« Quand ces maisons sont dans des lotissements très éloignés des villes, il n’y a pas de proximité des services publics, des écoles, des commerces et des transports en commun. Cela créé une sorte d’isolement et je pense qu’on doit changer de modèle », explique-t-elle sur RMC.

Ces nouveaux modèles, ce sont notamment des « maisons de villes groupées », des maisons mitoyennes qui permettent d’avoir toutes les proximités qui manquent aux maisons des lotissements : « On y trouve un bon équilibre entre proximité, espace et accès à la nature », assure Emmanuelle Wargon.

Selon l’Insee, on comptait au 1er janvier 2018, 35,4 millions de logements en France métropolitaine. Les maisons individuelles, maisons avec un mur mitoyen comprises, représentaient 56,6 % du total des résidences principales, les résidences partagées 43,4 %.

Lire aussi : Le pape demande aux jeunes de manger moins de viande pour lutter contre le changement climatique et sauver la planète

Source : RMC

Découvrez plusieurs points sur l’autonomie et le survivalisme, utiles par les temps qui courent :

Cliquez ici pour découvrir « Les 7 tactiques du survivant » !


Vous aimerez aussi...

1 réponse

  1. Nonosse dit :

    Faites ce que je dis…

Répondre à Nonosse Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *