Des chercheurs ont découvert d’anciennes peintures de baleines et de requins dans le désert


Une scène insolite a été découverte par des experts explorant le désert d’Atacama au Chili, ils ont découvert des centaines de pièces d’art rupestre de 1500 ans d’Atacama, représentant le massacre de baleines, de tortues et même de requins.

Au nord du Chili, entre l’océan Pacifique et le début du vaste désert d’Atacama, se trouve le site archéologique d’El Médano. Au nord, des chercheurs ont découvert un nouveau site archéologique avec plus de 300 peintures anciennes.

Le site archéologique d’El Médano présente un ensemble précieux de peintures rupestres découvertes en 1918 par un archéologue amateur du nom d’Augusto Capdeville.

Mais aujourd’hui, une équipe de l’Université de la Sorbonne a localisé un nouvel art rupestre à proximité jusqu’alors inconnu.

Le nouveau site d’Izcuña, situé à quelques kilomètres au nord de Médano, représente des dessins datant d’environ 1 500 ans.

Là-bas, en utilisant des traits de couleur rouge, les anciens habitants de la région ont réalisé l’art rupestre en peignant des baleines, des espadons, des marlins, des calamars, des otaries, des tortues et des requins.

Toutes les peintures ont été faites avec un pigment de couleur rouge et montrent les animaux harponnés, mais pas leurs chasseurs.

Les scientifiques expliquent comment ces scènes de chasse sont basées sur les expériences quotidiennes des anciens habitants vivant près du littoral chilien.

Le même décor était présent dans les peintures rupestres découvertes au début du XXe siècle par les chercheurs en art rupestre, bien que ces peintures recréaient des scènes de chasse d’animaux terrestres.

La valeur de cette découverte est énorme parce qu’elle permet de documenter comment les habitants de la zone extrayaient une grande partie de leurs ressources de l’océan, et aussi quelles techniques ils utilisaient pour cela.

Comme les experts l’ont noté, les anciens habitants disposaient de technologies avancées de pêche et de chasse qui comprenaient des hameçons construits à partir de coquillages, d’os, d’épines de cactus, de cuivre et même de radeaux en peau d’otaries.

Comme l’indique le Daily Mail, les archéologues ont découvert environ 328 peintures à Izcuña, sur 24 blocs de roche.

“Les preuves archéologiques témoignent d’une société spécialisée dans l’exploitation des ressources marines. Sa technologie de pointe en matière de pêche et de chasse comprenait des hameçons en coquille, os, épines de cactus et cuivre, ainsi que des lignes de coton, filets, poids de pierre, harpons et radeaux en peau d’otaries”, ont expliqué les chercheurs de l’étude.

“Cette spécialisation et la richesse des ressources de la côte du Pacifique ont permis aux habitants d’être très productifs, facilitant ainsi la création de camps résidentiels permanents situés près des sources d’eau et sur des jetées naturelles. De là, de petits groupes pourraient explorer de vastes territoires.”

Sources : Ancient CodeAcademia.edu


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1 réponse

  1. guérinet dit :

    Je crois voir des bateau et dessus des personnages, donc les harponneurs, non, une croisière alors ?

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