Voici comment cet homme a survécu avec une clé logée dans son cerveau


En Inde, un jeune homme a survécu avec une clé logée dans son cerveau à près de quatre centimètres de profondeur, rapporte l’agence de presse britannique SWNS. Comment a-t-il pu survivre à une telle blessure ?

Un jeune homme de 19 ans originaire du district d’Ahmednagar a récemment été admis à l’hôpital, une clé de moto plantée dans la boîte crânienne suite à une bagarre dans son village, peut-on lire. Les médecins ont alors effectué une scintigraphie cérébrale, révélant l’objet enfoncé à 3,8 centimètres de profondeur dans le cerveau de l’homme. Immédiatement pris en charge, il a subi une opération chirurgicale durant 3 h 30, et se porte aujourd’hui très bien. « Heureusement, il n’a pas subi de saignement interne, et il n’y a pas eu de dommages à son cerveau », explique le docteur Ashish Bhandari, l’administrateur de l’hôpital Anand Rishi, où le patient a été traité. « S’il y avait eu des saignements internes graves, cela aurait pu lui coûter la vie. »

Le docteur Justin Thomas, neurochirurgien à l’hôpital Southside de Northwell Health de New York, qui n’était pas impliqué dans l’affaire, confirme à Livescience qu’il est en effet possible de rester en vie suite à une blessure comme celle-ci. La survie « dépend principalement de l’emplacement du cerveau où l’objet est logé, et de la présence éventuelle de lésions aux artères adjacentes ou aux veines drainantes du cerveau ».

clé logée dans son cerveau

Crédits : Global Post Media/SWNS

Une personne aura de meilleures chances de survie si l’objet évite notamment le sinus longitudinal supérieur – l’un des plus grands canaux veineux – qui draine le sang du cerveau. « Si, par miracle, le sinus longitudinal supérieur est évité, il y aura bien moins de chances de faire une hémorragie interne, et donc beaucoup plus de chances de survie », explique le médecin. « Les dommages au sinus longitudinal supérieur pourraient entraîner des saignements dans le cerveau, ou un caillot sanguin pourrait entraîner un accident vasculaire cérébral », a-t-il ajouté.

L’objet a ici pu être retiré tout en minimisant les dommages aux structures cérébrales environnantes, et en réduisant le risque de saignement après la chirurgie. L’homme a finalement été libéré de l’hôpital trois jours après son opération.

Source : SciencePost


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