Japon : des drones pilotés à 60 km de distance par un smartphone 4G !


Une équipe de chercheurs nippons ont pu réaliser une prouesse encore inédite : piloter un drone à une distance de 60 kilomètres par le biais d’un smartphone connecté au réseau 4G. Cette performance pourrait s’avérer déterminante dans l’usage des drones dans la sécurité ou encore les services de livraison.

Jusqu’à aujourd’hui, les drones pilotés par un smartphone ou par une télécommande 2,4GHz (signal radio) ne dépassent guère la distance d’un kilomètre de portée. Cependant, cette distance a été grandement augmentée par les chercheurs de l’université de Chiba (Japon), plus précisément de l’Autonomous Control Systems Laboratory, selon le quotidien local Nikkei Asian Review.

Les chercheurs ont donc fait voler un drone à une distance de 60 kilomètres avec un smartphone connecté à la 4G de l’opérateur local NTT DoCoMo. Malgré le peu d’informations disponibles sur le fonctionnement du système, nous savons que le drone en question se trouvait dans le centre de recherche de l’opérateur NTT DoCoMo à Yokosuka et piloté depuis l’Université de Chiba, situé à 60 kilomètres.

Le drone est capable de communiquer des images et des informations concernant les conditions de vol, mais nous ne savons rien de l’éventuel temps de latence entre l’envoi de la commande et l’application de celle-ci par le drone. Mais à quoi pourrait servir cette avancée ?

La performance réalisée par les chercheurs japonais est destinée à aboutir à l’idée suivante : mettre sur pied des services utilisant des drones contrôlés sur des distances conséquentes sans avoir besoin d’investir dans un système de communication souvent très onéreux. Les clients pouvant être potentiellement intéressés par le concept sont des entreprises de sécurité, pour la surveillance de bâtiments par exemple, ou encore les services de livraison. En effet, il serait possible de contrôler toute une flotte de drones sur plusieurs dizaines de kilomètres, et ce depuis un centre de commandement prévu à cet effet.

Les chercheurs doivent pousser un peu plus leurs recherches avant de telles applications, puisqu’il reste de petites lacunes à combler, comme les potentielles interférences avec d’autres systèmes de communication.

Source : SciencePost


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