RFK Jr. promet de gracier Assange, Snowden et d’autres lanceurs d’alerte s’il est élu président


« Je pardonnerai aux courageux diseurs de vérité comme Julian Assange et j’enquêterai sur la corruption et les crimes qu’ils ont révélés. »

Dans la course aux élections présidentielles américaines de 2024, Robert F. Kennedy Jr. a pris un engagement de campagne important : gracier Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks.

Kennedy Jr. a souligné que les États-Unis ne devraient pas être un pays qui emprisonne les dissidents.

La promesse audacieuse du candidat à la présidence s’étend à d’autres lanceurs d’alerte, notamment Edward Snowden, qui, comme M. Assange, a été persécuté pour avoir dénoncé des actes répréhensibles du gouvernement.

M. Kennedy s’est rendu sur les réseaux sociaux pour affirmer que les États-Unis devraient défendre la liberté d’expression plutôt que de persécuter les journalistes et les dénonciateurs. Dans une série de tweets, il s’est engagé à gracier des personnes telles que John Kiriakou, Chelsea Manning, Reality Winner, Daniel Hale, Thomas Drake, Jeffrey Sterling et Edward Snowden.

WikiLeaks, créé en 2006, a attiré l’attention du public en 2010 après la publication d’une série de fuites fournies par Chelsea Manning, analyste du renseignement de l’armée américaine. Les informations divulguées ont révélé des incidents jusque-là non signalés impliquant l’armée américaine dans le meurtre de civils lors des guerres d’Afghanistan et d’Irak. En outre, WikiLeaks a divulgué plus de 25 000 messages de diplomates américains montrant que les États-Unis cherchaient à obtenir des données biographiques et biométriques sensibles sur des fonctionnaires clés des Nations unies. L’organisation a également publié en 2010 une vidéo montrant l’assassinat de civils par un hélicoptère de l’armée américaine à Bagdad.

Le gouvernement américain a ouvert une enquête criminelle sur WikiLeaks à la suite des fuites de 2010, et M. Assange a dû faire face à des poursuites judiciaires en Suède à la suite d’allégations d’agression sexuelle. En 2012, après avoir perdu son combat contre l’extradition, M. Assange s’est réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres, où l’asile lui a été accordé en raison des persécutions politiques et du risque d’extradition vers les États-Unis. Toutefois, à la suite de différends avec les autorités équatoriennes, l’asile a été révoqué en 2019 et M. Assange est actuellement détenu à Belmarsh, une prison de catégorie A à Londres.

Lire aussi : Snowden déclare que la censure des plateformes est « clairement allée trop loin »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. demzar dit :

    si ce n’est pas de la démagogie, ça y ressemble.

    un lanceur d’alertes sair les risques de censure et d’ostracisation qu’il encourt quand il choisit de mener cette activité.
    ils seront heureux d’être libérés, et je le leur souhaite.
    mais utiliser cet argument comme promesse de campagne, c’est bidon ! heu je voulais dire nul !

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