Pandora Papers : épinglé pour une activité aux Seychelles, un député LREM assure avoir été « abusé »


Le député LREM et chef d’entreprise Sylvain Maillard, épinglé dans les Pandora Papers pour avoir été lié à une structure aux Seychelles, a défendu son « intégrité », affirmant avoir été « victime d’une usurpation d’identité en 2010 ».

Ainsi que l’a révélé le 5 octobre Le Monde, le député de Paris Sylvain Maillard a été l’associé à hauteur de 25 % d’une société écran seychelloise pour la vente en ligne de toupies « Beyblade » importées d’Asie, à la mode dans les cours de récréation il y a quelques années. Son associé, seul à avoir été retrouvé à l’époque, a été condamné pour contrefaçon et préjudice commercial en 2014.

« J’ai été abusé et victime d’une usurpation d’identité en 2010 »

Contacté par le quotidien, cet associé assure lui-même avoir utilisé le passeport de Sylvain Maillard, dont il avait une copie, pour créer la société, sans lui demander son consentement.

« J’ai été abusé et victime d’une usurpation d’identité en 2010 », a de son côté martelé l’élu parisien dans un communiqué cité par l’AFP. « Remettre en cause ainsi mon intégrité est blessant et choquant », a-t-il ajouté.

Le ministère de l’Economie s’est lancé dans des vérifications concernant la présence ou non de résidents fiscaux français parmi les personnes épinglées dans les Pandora Papers, selon Bruno Le Maire.

Les révélations Pandora Papers, qui s’appuient sur quelque 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers, ont mis au jour plus de 29 000 sociétés offshore.

L’opacité entourant ces sociétés situées dans des pays ou territoires à la fiscalité très avantageuse peut être utilisée afin de dissimuler des actifs financiers et de frauder l’administration fiscale. Selon Le Monde, 600 Français apparaissent dans l’enquête des Pandora Papers.

Lire aussi : « Pandora Papers » : des chefs d’Etat et de gouvernement accusés d’évasion fiscale

Source : RT France


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1 réponse

  1. Phil dit :

    C’est ça, on va le croire.
    Après la “phobie administrative”, c’est la nouvelle défense. C’est pas moi, c’est un autre qui s’est fait passé pour moi !

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