Le directeur général de l’OMS se plaint des “théories du complot” en ligne concernant le traité de l’OMS sur les pandémies


Il ne s’agit pas d’une prise de pouvoir, dit Tedros.

Vu la ferveur de la croisade de Tedros Adhanom Ghebreyesus contre la “désinformation”, si l’on n’en savait pas plus, on pourrait difficilement deviner qu’il est à la tête de l’agence de santé des Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plutôt que d’un quelconque “ministère de la vérité”.

Encore une fois, étant donné son propre rôle et celui de l’OMS dans la pandémie désastreusement mal gérée – lorsque ceux qui étaient à blâmer au niveau national et international ont découvert la “désinformation” comme moyen de discréditer toute critique – ce n’est pas si surprenant.

Aujourd’hui, Tedros écrit : “Nous nous trouvons à une époque où les fake news, les mensonges, les théories du complot, la désinformation et les fausses informations sont omniprésentes.” Cette fois-ci, la raison en est la pression exercée par les Nations unies pour que les pays du monde entier acceptent “l’accord sur la pandémie”.

Le document est conçu pour mettre en place les outils nécessaires à la gestion de la “prochaine pandémie”, mais il est loin de se limiter aux questions de santé.

Les opposants ont mis en garde contre le fait que l’accord vise également à introduire des outils de surveillance, à faciliter la censure et à saper la souveraineté d’un pays dans les processus de prise de décision lors d’une crise sanitaire en transférant un certain nombre de pouvoirs à l’ONU.

Cette dernière préoccupation semble particulièrement déplaire à Tedros.

La perte de souveraineté nationale comporte bien d’autres aspects que les aspects manifestes tels que l’imposition directe de la vaccination ou les bouclages, mais dans son billet, M. Tedros a choisi de se concentrer sur ces aspects, pour ensuite reprocher aux critiques de faire des affirmations “complètement infondées, fausses, absurdes et sans aucun fondement dans la réalité”.

Certains pourraient en conclure que le directeur général de l’OMS proteste trop.

Un tel langage ne sort pas de nulle part ; c’est généralement le signe que tout ne se passe pas bien en coulisses, et ici Tedros semble essayer non seulement de persuader les pays des “fake news, mensonges, théories du complot…” autour de cette question, mais aussi de les inciter à lancer des campagnes de propagande en faveur de l’accord, le plus rapidement possible.

Tedros appelle cela “contrer activement les faux récits”.

“Il est important qu’ils communiquent avec leurs propres citoyens, en leur assurant que cet accord protège explicitement la souveraineté de leur pays. Il ne devrait y avoir aucune place pour le doute ou la confusion à ce sujet”, a-t-il écrit sur X.

Un billet – ou une étude entière – expliquant comment le traité proposé “protège explicitement” la souveraineté nationale serait encore mieux pour ne laisser “aucune place au doute ou à la confusion”.

Cela manque, mais les efforts pour promouvoir les récits de l’OMS ne font qu’augmenter. Ainsi, Spark Street Advisors fait pression en proposant “des incitations douces (pour la réputation) telles que des ressources techniques et matérielles pour aider les pays (à se conformer)”.

La plupart des accords internationaux laissent aux nations le soin de “s’auto-déclarer” sur leur mise en œuvre, mais ici, la recommandation porte sur la mise en place d’un “comité de suivi indépendant, chargé d’évaluer régulièrement le respect de l’accord sur la pandémie par les États parties, ainsi que l’opportunité, l’exhaustivité et l’exactitude des auto-déclarations”.

Ce n’est pas une atteinte à la souveraineté. Pas du tout. /s

Lire aussi : L’OMS publie le dernier projet de traité sur les pandémies pour lutter contre la « désinformation »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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