Des millions d’adolescents pourraient être interdits d’utiliser Internet sans le consentement parental en vertu de la nouvelle loi de l’UE


Les adolescents pourraient bientôt avoir à demander la permission des parents pour utiliser Facebook et Instagram.

Des millions d’adolescents pourraient être interdits d’utiliser Internet sans le consentement des parents, après que des responsables de l’Union européenne ont tranquillement modifié une loi de protection des données qui a été proposée la semaine dernière.

Les nouveaux règlements augmenteraient l’âge de consentement pour des sites Web qui utilisent des données personnelles de 13 à 16 ans. Cela signifie que les adolescents devraient demander la permission des parents avant l’utilisation d’un service lié à Internet.

Ceci inclurait des plates-formes médiatiques sociales comme Facebook, Snapchat et Instagram, ainsi que les comptes de messageries en ligne, les services d’assistance sociaux en ligne et le téléchargement d’applications.

L’amendement semble avoir été introduit sans consultation d’experts de la sécurité des enfants, d’industrie ou d’organismes de sécurité Internet.

Le mouvement a provoqué un tollé parmi les jeunes militants, dont beaucoup affirment qu’il pourrait nuire à des millions d’adolescents.

Le Conseil de la jeunesse a lancé une pétition sur Change.Org – ironiquement, les adolescents ne seraient pas en mesure de signer si l’amendement était adopté – et les adolescents commencent à se répondre en ligne.

“Les jeunes de 13 ans et au-dessus utilisent déjà Internet pour le travail et la recherche scolaire, pour se socialiser et les aider à comprendre davantage de choses sur eux-mêmes et le monde autour d’eux”, affirme la pétition.

«Pour beaucoup de jeunes, Internet est une source d’aide et de soutien, en particulier sur les questions confidentielles comme l’abus et l’orientation sexuelle. Les jeunes ont le droit à la vie privée pour accéder à ces informations sur les sites Internet sans impliquer leurs parents à chaque étape du chemin.”

La loi devrait également provoquer un mal de tête majeur pour les entreprises de médias sociaux, qui ont actuellement un âge minimum de 13 ans, en conformité avec les lois européennes et américaines.

La règle proposée fait partie d’une refonte majeure des lois de protection des données visant à créer un ensemble unique de règles pour l’Union européenne.

La législation a été étudiée pendant près de quatre ans et sera débattue par les États membres de l’UE mardi, avant un vote jeudi.

Source : Mirror Online


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *