Indonésie : bienvenue chez les Torajas, où les morts sont encore vivants !


À 12.000km de la France vit un peuple hors du commun. Les Torajas, qui ont des pratiques funéraires à l’opposé des nôtres. En effet, là bas, les morts ne meurent pas vraiment. Un court documentaire de National Geographic nous transporte chez ce surprenant peuple.

Le documentaire en question a été tourné sur l’île de Célébès (Sulawesi) en Indonésie. Un rite funéraire y est exposé, une pratique qui parait incroyable pour nous occidentaux. Chez nous, le décès d’un proche s’avère être une catastrophe dont certains ont énormément de mal à se remettre, s’enfonçant parfois dans de sévères dépressions. Chez les Torajas, les morts font encore partie de la famille !

« Nous n’avons pas peur des corps sans vie, car notre amour pour nos ancêtres est bien plus grand que notre peur » indique une personne interrogée dans le documentaire.

Les défunts participent toujours à la vie de famille, notamment aux prières. Des offrandes (nourriture) leurs sont apportées régulièrement et une petite lampe reste éclairée pour eux durant la nuit. Ils sont sans cesse entretenus afin d’éviter la putréfaction, et considérés comme vivants à partir du moment où ils restent proches de leur famille. Les membres leur famille les touchent, les caressent et leur parlent comme s’ils étaient réellement vivants.

Les Torajas ne cherchent pas à repousser l’instant de la mort mais ils cherchent à vivre avec de façon quotidienne. Ainsi, le corps des défunts peut être conservé de plusieurs semaines à plusieurs mois, en fonction de la classe sociale de la famille. Les plus riches peuvent garder leurs morts avec eux pendant plusieurs années.

Les défunts sont finalement inhumés, mais à intervalles de quelques années, ils sont exhumés, ce qui permet à leur famille de leur rendre un nouvel hommage, de changer leur tenue, et leur faire de nouvelles offrandes. Il s’agit également de les présenter aux nouveaux arrivants dans la famille qui n’auraient pas eu l’occasion de les rencontrer de leur vivant.

Voici le documentaire publié par le National Geographic :

Source : SciencePost – Image : Brian Lehmann/National Geographic


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