De mystérieux bruits perturbent la faune sauvage en Arctique


Dans le Nunavut, un territoire fédéral du nord du Canada, des chasseurs ont fait part de leurs inquiétudes concernant de mystérieux bruits qui semblent provenir des profondeurs de l’eau et qui perturbent l’ensemble de la faune sauvage.

C’est dans la région de Fury et Hecla Straights que ces chasseurs entendent ces bruits mystérieux que certains d’entre eux décrivent comme des « ping » ou des « hum » pour d’autres. Pour Paul Quassa, un membre de l’Assemblée législative, quelle que soit la provenance de ces bruits, ils font fuir les populations d’animaux, impactant fortement la chasse locale.

Pour les locaux, il pourrait s’agir de bruits provoqués par la Baffinland Iron Mines Corporation, une société minière qui opère à quelques encablures, mais la société a fermement démenti cela, prouvant qu’elle ne pratique aucune activité dans cette zone actuellement et qu’elle n’y a installé aucun instrument. Pour d’autres, ces bruits pourraient être générés volontairement par l’organisation Greenpeace de manière à effrayer les animaux afin de leur éviter d’être chassés. Mais l’organisation a elle aussi formellement démenti ces accusations : « non seulement nous ne ferions rien qui pourrait nuire à la vie marine sauvage, mais en plus, nous respectons totalement les droits des Inuits de chasser et ne voudrions en rien impacter cela » a déclaré Farrah Khan, porte-parole de Greenpeace à Toronto.

mystérieux bruits

Mike Beauregard

Cette affaire est désormais aux mains de l’armée canadienne. En effet, le Bureau du Premier ministre du Nunavut a demandé au ministère de la Défense nationale (MDN) de commencer une enquête au cours du mois d’octobre. « Le ministère de la Défense nationale a été informé des bruits étranges qui se manifestent dans la région de Fury et Hecla Straights. Les Forces armées canadiennes prennent les mesures appropriées pour enquêter activement sur la situation » a commenté Evan Koronewski, porte-parole du MDN. « Nous apprécions les renseignements fournis par le gouvernement du Nunavut et effectuerons un suivi auprès du Premier ministre une fois l’enquête terminée ».

Source : SciencePost


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