La disparition d’Amelia Earhart “résolue à 99%” selon un scientifique


Un scientifique est sûr à 99% d’avoir résolu le mystère derrière la disparition d’Amelia Earhart.

Une étude scientifique vise à éclaircir le mystère de la malheureuse aviatrice (la première femme à traverser l’océan Atlantique) et de son copilote Fred Noonan, disparu le 2 juillet 1937, lors d’un vol de Papouasie-Nouvelle-Guinée vers l’île Howland.

Amelia Mary Earhart était une aviatrice américaine disparue dans l’océan Pacifique le 2 juillet 1937. Elle était célèbre pour ses talents de pilote et ses exploits, et pour avoir tenté le premier tour du monde en avion sur la ligne équatoriale.

Un mystère sans fin ?

Richard Jantz, professeur émérite d’anthropologie à l’Université du Tennessee, soutient que les os découverts sur l’île de Nikumaroro, au milieu de l’océan Pacifique en 1940, étaient probablement les restes d’Earhart.

Ses recherches contredisent une analyse médico-légale des restes, faite en 1941, selon laquelle les os appartenaient à un homme.

Les os qui ont été perdus par la suite, continuent d’être une source de débat parmi les scientifiques en rapport avec le sujet.

L’une des nombreuses théories affirme qu’Amelia Earhart est morte suite à l’atterrissage de son avion sur l’île de Nikumaroro, où 13 os humains ont été retrouvés trois ans après la disparition de l’aviatrice.

C’est alors que le Dr David Hoodless, directeur de la Central School of Medicine aux Fidji, a pris en charge l’enquête médico-légale.

Cependant, pour Richard Jantz, les techniques d’analyse moderne ont peut-être donné un résultat différent en ce qui concerne le sexe, car à l’époque, l’ostéologie médico-légale n’était pas encore une discipline bien développée.

“Lorsque Hoodless a mené son analyse, l’ostéologie médico-légale n’était pas encore une discipline bien développée”, explique-t-il dans un article publié dans la revue Forensic Anthropology.

“L’évaluation de ses méthodes par rapport aux données et méthodes modernes suggère qu’elles étaient inadéquates à sa tâche ; c’est particulièrement le cas avec sa méthode de sexage. Par conséquent, on ne peut pas supposer que son évaluation sexuelle des os Nikumaroro soit correcte.”

Dans son étude publiée dans Forensic Anthropology, Jantz souligne qu’après avoir analysé les méthodes utilisées, il était clair qu’elles étaient inadéquates, notamment en ce qui concerne l’évaluation sexuelle des restes osseux et de la taille.

Le Dr Hoodless a utilisé trois critères dans sa recherche : la relation entre la circonférence du fémur et la longueur, l’angle du fémur et du bassin et l’angle subpubien, formé entre deux os du bassin et plus large chez la femme que chez l’homme.

Jantz souligne que l’angle subpubien est le plus fiable des critères de Hoodless, mais même cela est sujet à des variations considérables, dont beaucoup ont été mal compris en 1941.

La scientifique a également comparé les mesures de la Dre Hoodless avec les données d’autres 2 776 personnes, et a également étudié les photos d’Earhart et les mesures de ses vêtements.

Alors que de nombreux auteurs et chercheurs sont convaincus que cette île de Nikumaroro pourrait être le dernier lieu de repos d’Amelia Earhart, une autre théorie indique qu’elle a atteint son terme sur l’atoll de Mili dans les Îles Marshall.

Source : Ancient Code


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