Un nouveau secret déchiffré dans les carnets de Léonard de Vinci
Léonard de Vinci était l’un des plus grands génies de l’histoire de l’humanité, vous ne pourrez pas dire le contraire. Le fantasque artiste, scientifique et créateur mort il y a plus de 500 ans a disparu en laissant de nombreux secrets sans réponse.
Pour permettre à l’humanité d’étudier ses travaux, l’homme avait laissé à disposition de nombreux carnets contenant ses notes et réflexions. Au total, c’est plus de 13 000 pages qui sont disponibles et déchiffrables dans le monde.
Récemment, un professeur de l’université de Cambridge au Royaume-Uni a fait une impressionnante découverte dans l’un de ces carnets. Sur un codex, l’homme spécialisé dans les problème de tribologie (l’étude des phénomènes susceptibles de se produire entre deux systèmes matériels en contact) a pu prouver que de Vinci avait découvert les lois fondamentales de la friction et le tout 200 ans avant que Guillaume Amontons ne démontre les lois du frottement et ses applications physiques. Il y a près de 100 ans, des chercheurs s’étaient déjà penchés sur ces pages du codex mais avaient jugées que “ces gribouillis étaient sans importance”.
La raison ? On peut y voir le visage d’une vieille dame et la citation “cosa bella mortal passa e non dura“, signifiant “la beauté mortelle passe et ne dure pas”. Suffisant donc pour qu’ils n’y portent pas plus d’intérêt. Mais, ce que le professeur anglais a découvert est d’une rare importance : il y a une autre citation écrite en orthographe inversée et qui se lit dans un miroir. On peut donc lire “La confregazione si fa di duplicata fatica in duplicato peso” soit en français “La friction double l’effort quand le poids double”.
En clair, Léonard de Vinci avait déjà compris les fondamentaux des frottements en 1493, 200 années avant la théorie de Guillaume Amontons qui est aujourd’hui celle reconnue dans le monde. Une preuve supplémentaire de son avant-gardisme et de son génie.
Source : Le Journal du Buzz