La Californie adopte une loi autorisant les enfants de 12 ans à se faire vacciner sans le consentement de leurs parents


La Californie a adopté un projet de loi qui permettra aux enfants dès l’âge de 12 ans d’être vaccinés en secret sans le consentement des parents.

Le projet de loi, SB 866, permettrait aux enfants de recevoir n’importe quel vaccin à l’insu de leurs parents, y compris les vaccins COVID-19.

Proposé par le sénateur d’État démocrate Scott Wiener, le projet de loi a été adopté par 21 voix contre 7.

L’État autorise déjà les mineurs à se faire vacciner sans l’accord de leurs parents si c’est pour une maladie sexuellement transmissible.

“Les adolescents devraient pouvoir se protéger des virus mortels, avec ou sans l’accord de leurs parents”, a déclaré M. Wiener dans un communiqué. “Tant d’adolescents ne se font pas vacciner contre le COVID-19 et d’autres virus mortels parce que leurs parents sont victimes de la désinformation anti-vaccins, négligent leurs enfants ou n’ont tout simplement pas le temps de les faire vacciner. Nous ne devons pas laisser la désinformation – ou la négligence parentale – empêcher les adolescents de recevoir les vaccins dont ils ont besoin pour rester en bonne santé et participer à la vie de leur communauté.”

L’Alabama, la Caroline du Sud, l’Oregon et le Rhode Island permettent déjà aux adolescents de se faire vacciner sans leurs parents.

“Philadelphie et Washington, D.C. permettent aux enfants de 11 ans et plus de consentir à leurs propres vaccins COVID-19, et à San Francisco, l’âge est de 12 ans et plus”, indique le rapport de CBS.

Selon le California Globe, “la sénatrice Melissa Melendez a prononcé un discours passionné jeudi lors du débat au Sénat, centré sur l’empiètement du gouvernement sur les droits des parents”.

Melendez a également publié un long fil de discussion, faisant valoir des points brillants qui auraient dû être évidents.

“Plus important encore, tout vaccin peut avoir des effets secondaires, parfois mortels. C’est pourquoi les parents sont tenus de fournir des informations sur les antécédents médicaux de l’enfant, les réactions allergiques antérieures et le bien-être général de l’enfant”, écrit-elle. “Comment un parent peut-il savoir qu’il doit surveiller les effets secondaires s’il n’a aucune idée que son enfant a reçu un vaccin ?”

“Croyons-nous que tous les enfants de 12 ans sauront à quoi ils sont allergiques et le communiqueront à la personne qui leur administre le vaccin ? Croyons-nous qu’ils seront conscients de toute réaction passée à des vaccins reçus en bas âge ?” a poursuivi Mme Melendez.

Kevin Kiley, membre républicain de l’Assemblée, a juré qu’il empêcherait le projet de loi de devenir une loi.

“Le projet de loi supprimant le consentement parental pour que les enfants de 12 ans se fassent vacciner vient de passer au Sénat par une seule voix. Nous allons arrêter cette législation obscène à l’Assemblée”, a-t-il tweeté.


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