Mauvaise nouvelle pour les habitants des grandes villes, leur cerveau contient des nanoparticules de magnétite


Selon une étude britannique, la pollution serait responsable de la présence de nanoparticules de magnétite dans le cerveau. C’est une très mauvaise nouvelle pour les habitants des grandes villes.

Relayée par quelques médias l’an dernier, cette étude menée par des chercheurs britanniques et mexicains a été publiée le 27 septembre 2016 dans la revue PNAS. Les chercheurs ont analysé le cerveau d’une quarantaine de patients âgés de 3 à 92 ans vivant à Manchester (Royaume-Uni) et Mexico (Mexique), deux villes particulièrement réputées pour leur pollution.

Il s’avère que des particules de magnétite ont été décelées dans leur cerveau. La magnétite est une espèce minérale composée d’oxyde de fer à qui l’on impute la responsabilité indirecte de maladies neurodégénératives telles que la maladie l’Alzheimer. Les cerveaux analysés contenaient de petites particules de fer dont le ratio était d’environ cent pour un par rapport à la magnétite naturelle biologiquement produite.

nanoparticules de magnétite

Épisode de smog à New York
Crédits : Wikimedia Commons

Selon les chercheurs, ces particules de forme sphérique ont la même forme que celles que contient le smog, cette épaisse brume brunâtre connue pour être assez souvent présente dans les grandes villes chinoises, mais également du monde entier. Il s’agit de la première étude établissant un lien aussi clair entre la pollution atmosphérique et le cerveau humain. Selon les chercheurs, les particules peuvent pénétrer dans le cerveau par le bulbe olfactif situé au sommet du nez.

Le problème réside également dans la taille des particules. En effet, certaines d’entre elles peuvent atteindre la taille infiniment réduite de 150 nanomètres (PM 1,5) et peuvent donc traverser les masques antipollution ainsi que les poils et le mucus du nez. Enfin, si certaines études suggèrent un rapport de cause à effet entre ces particules et la maladie d’Alzheimer, d’autres recherches doivent être menées afin de faire le lien avec d’autres maladies touchant le cerveau.

Sources : SciencePostChine InformationsNHS Choices


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