Des milliers de personnes font la queue pour avoir la chance de se faire installer la puce Neuralink d’Elon Musk dans le cerveau


Des milliers de personnes auraient manifesté leur intérêt pour participer aux essais sur l’homme, approuvés par la FDA, de l’interface cerveau-ordinateur mise au point par Neuralink d’Elon Musk.

Une puce informatique sera installée dans le cerveau des participants, qui ne peuvent qu’espérer de meilleurs résultats que les singes d’essai de Musk, dont beaucoup ont connu un sort effroyable.

Business Insider rapporte que Neuralink, la startup d’interface cerveau-ordinateur cofondée par Elon Musk en 2016, a vu l’intérêt du public monter en flèche pour ses prochains essais sur l’homme. Un rapport récent indique que des milliers de personnes ont fait la queue pour participer aux essais, qui impliquent l’implantation d’une puce cérébrale, qualifiée par Musk de “Fitbit dans votre crâne”. Cette évolution fait suite à l’autorisation donnée par la FDA à Neuralink d’entamer des essais sur l’homme, après avoir initialement rejeté son offre pour des raisons de sécurité.

L’ambitieux projet de Neuralink vise à créer une symbiose entre l’homme et la machine, en permettant une communication et un contrôle directs par la pensée. Si l’objectif initial est d’aider les personnes atteintes de troubles neurologiques, telles que celles souffrant de paralysie due à des lésions de la moelle épinière ou à la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la vision à long terme s’étend à des applications plus larges, telles que l’envoi de messages ou le jeu par la seule pensée.

Le processus comprend une craniectomie – l’ablation d’une partie du crâne – suivie de l’insertion de la puce cérébrale et d’un réseau ultrafin d’environ 64 fils par un robot. Ces fils, plus fins qu’une mèche de cheveux, seraient ensuite reliés au cerveau. La puce, conçue pour être placée derrière l’oreille, remplacerait la partie du crâne retirée pendant l’opération.

Malgré le vif intérêt qu’il suscite, Neuralink n’a pas encore implanté son dispositif dans un être humain. L’entreprise s’est fixé pour objectif d’opérer 11 personnes l’année prochaine et plus de 22 000 d’ici à 2030. Avant de procéder à des essais sur l’homme, Neuralink a effectué des opérations d’implantation sur des sujets d’expérimentation animale, notamment des porcs et des singes, à l’aide du robot conçu pour cette procédure. Elon Musk a fait pression pour que le robot opère plus rapidement et pour que les opérations soient réalisées sans assistance humaine, soulignant ainsi l’urgence de progresser dans ce domaine.

La volonté de Musk est en partie alimentée par la concurrence d’autres start-ups spécialisées dans les interfaces cerveau-ordinateur, comme Synchron et Onward, qui ont déjà commencé des essais sur l’homme. Musk a souligné l’importance de suivre le rythme de ces avancées, en particulier à la lumière du développement potentiel d’une IA qui pourrait ne pas être amicale envers les humains.

Malgré l’intérêt de Musk à se précipiter dans l’ère des puces cérébrales pour les humains, des signaux d’alarme majeurs ont été soulevés tout au long des essais sur les animaux de Neuralink. Comme Breitbart News l’a précédemment rapporté :

Ryan Merkley, directeur de la défense de la recherche pour un comité d’éthique médicale axé sur les droits des animaux, a exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité du dispositif de Neuralink. “Les patients devraient avoir de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité du dispositif de Neuralink”, prévient M. Merkley, soulignant les rapports bien documentés d’expériences hâtives et négligentes menées sur des animaux. Le comité, qui compte plus de 17 000 médecins membres, a exhorté les volontaires potentiels de Neuralink à reconsidérer sérieusement leur candidature.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis s’était déjà fait l’écho de ces préoccupations, refusant les demandes de Neuralink de commencer des essais cliniques sur l’homme. Les inquiétudes portaient principalement sur la migration potentielle des électrodes de l’implant dans le cerveau et sur les complications liées au retrait du dispositif, susceptibles de provoquer des lésions cérébrales irréversibles. Malgré ces réserves initiales, l’approbation de la FDA a finalement été accordée en mai 2023.

Les allégations dépassent le cadre de l’éthique médicale, puisque la Securities and Exchange Commission (SEC) a reçu une plainte demandant instamment l’ouverture d’une enquête sur Neuralink pour avoir prétendument trompé les investisseurs sur la trajectoire de développement et la sécurité du dispositif. Si la SEC décide d’agir, il s’agira de la troisième enquête fédérale sur les procédures de Neuralink, les enquêtes précédentes s’étant concentrées sur les plaintes du personnel interne et les allégations de transport dangereux de pathogènes résistants aux antibiotiques.

Lire aussi : Neuralink d’Elon Musk obtient le feu vert de la FDA pour tester ses implants cérébraux sur des humains

Source : Breitbart – Traduit par Anguille sous roche


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