Un grand journal demande maintenant : « Les tests PCR défectueux nous ont-ils convaincus que Covid était pire que ce qu’il était réellement ? »


Il n’y a pas si longtemps, remettre en question la validité des tests PCR était considéré comme une théorie du complot qui pouvait vous faire bannir des plateformes de médias sociaux.

Aujourd’hui, l’un des journaux les plus vendus au Royaume-Uni, le Mail on Sunday, enquête pour savoir si “la science”, que le gouvernement prétendait suivre pendant la pandémie, était en fait défectueuse.

Le professeur Chris Whitty, Boris Johnson et l’ancien ministre de la santé Matt Hancock.

Beaucoup ont été critiqués pour avoir suggéré que les tests PCR, utilisés pour diagnostiquer le coronavirus, auraient pu détecter des personnes qui n’étaient pas réellement infectées. Certains ont même osé suggérer que les prélèvements, qui ont été effectués plus de 200 millions de fois rien qu’au Royaume-Uni, pouvaient avoir confondu des rhumes et des grippes ordinaires avec le covid.

Le Mail On Sunday rapporte : Si l’un ou l’autre, ou les deux, étaient vrais, cela signifierait que beaucoup de ces cas n’auraient jamais dû être comptés dans le décompte quotidien – que le chiffre inquiétant et trop familier, qui a été utilisé pour informer les décisions sur les fermetures et autres mesures pandémiques, était un surnombre.

Et beaucoup de ceux qui ont été “diagnostiqués” et forcés de s’isoler en tant que contact d’une personne dont le test était positif – causant une énorme pression sur l’économie – l’ont fait inutilement.

Ces déclarations, il faut le dire, ont été rejetées en bloc par les meilleurs experts. Et les scientifiques désireux d’accorder du crédit à ces inquiétudes ont été rabroués sur les médias sociaux, accusés d’être des “négationnistes du Covid” et même mis sur la touche par leurs collègues.

Mais auraient-ils pu avoir raison depuis le début ?

Aujourd’hui, dans la première partie d’une nouvelle série importante, le Mail on Sunday enquête pour savoir si “la science” que le gouvernement a si souvent dit suivre pendant la pandémie était défectueuse, du moins à certains égards.

Dans les semaines à venir, nous examinerons si le nombre de décès causés par le virus Covid en Grande-Bretagne était exagéré. Nous nous demanderons également si les mesures de confinement ont fait plus de mal que de bien.

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Les chiffres de l’infection pandémique ont-ils été délibérément “gonflés” pour effrayer les gens et les inciter à se conformer aux règles de confinement ?

Cette semaine, nous nous attaquons au débat sur les tests Covid et examinons si les affirmations selon lesquelles ils n’ont jamais été adaptés à leur objectif sont fondées.

Le mois dernier, un rapport de l’organisation caritative de recherche Collateral Global et d’universitaires de l’Université d’Oxford est arrivé à cette conclusion, affirmant que près d’un tiers de tous les cas positifs pourraient ne pas avoir été infectieux.

S’ils ont raison, cela représente un nombre potentiellement stupéfiant – environ six millions de cas.

Les scientifiques d’Oxford ont qualifié le programme de dépistage du Royaume-Uni – qui coûte la bagatelle de 2 milliards de livres par mois – de “chaotique et inutile”.

Selon ces critiques, il n’est pas seulement important que nous apprenions de nos erreurs.

En effet, si le dépistage ne sera désormais proposé de manière systématique qu’aux patients lorsqu’ils se présentent à l’hôpital, ou dans d’autres établissements cliniques, et aux personnes vulnérables, les PCR seront toujours utilisées pour suivre la propagation du virus dans la communauté. Et en cas de résurgence, ce nombre permettra à nouveau d’orienter les politiques.

Près de deux ans après le premier confinement, comment pouvons-nous être sûrs que les cas n’ont pas été, comme certains l’ont prétendu, surestimés ?

Comme toujours avec tout ce qui concerne le Covid, il s’agit d’une image complexe et nuancée, et il est loin d’y avoir un consensus sur ce point.

Le chiffre de Collateral Global a été contesté, et d’autres scientifiques affirment que si des cas positifs non infectieux ont effectivement faussé le nombre de cas, c’est dans une mesure minime. D’autres rejettent toute idée que les tests jouent un rôle autre que vital dans notre lutte contre le Covid.

Mais comme le professeur François Balloux, directeur de l’Institut de génétique de l’University College de Londres, l’a déclaré au Mail on Sunday : “De nombreuses personnes peuvent ne pas avoir été infectieuses, malgré un test positif.”

La clé pour comprendre le problème réside dans le fonctionnement des tests PCR et dans les décisions gouvernementales qui ont dicté leur utilisation.

Les PCR détectent de minuscules fragments de gènes Covid, appelés ARN, dans des échantillons prélevés dans le nez et la gorge. Pour ce faire, les écouvillons sont traités dans un laboratoire avec des produits chimiques pour extraire le matériel génétique.

La quantité d’ARN présente sur les écouvillons est si minime qu’elle doit être amplifiée dans une machine avant de pouvoir être détectée. Pour ce faire, on répète un cycle de chauffage et de refroidissement, ce qui incite le matériel génétique à se reproduire.

Plus le cycle est répété, plus les copies sont nombreuses et plus la machine a de chances de détecter le virus.

Cette technique a été utilisée avec succès pour des virus non covid, tels que le VIH et l’hépatite, et dans le cadre de la criminalistique pour la recherche d’ADN. Elle est très efficace pour déterminer si de minuscules quantités de code génétique sont présentes ou non.

Mais lorsqu’il s’agit de Covid, il y a un problème. Les très petites quantités peuvent provenir soit d’un virus vivant – ce qui signifie qu’une personne est potentiellement infectieuse – soit de fragments morts laissés par une infection précédemment éliminée.

Et ces fragments morts peuvent persister jusqu’à 90 jours, selon des études.

Les experts affirment également que certaines personnes ayant contracté le virus Covid mais étant asymptomatiques ou à peine touchées – et, selon les données disponibles, moins susceptibles de le transmettre – pourraient également être testées positives et devoir être isolées.

La façon dont les tests PCR ont été effectués constitue une autre source de préoccupation.


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1 réponse

  1. Sceptik dit :

    Même s’ils n’étaient pas défectueux ils ne peuvent pas être infaillibles. 1% de faux positifs sur 200 millions ça fait 2 millions de cas. Et en plus le CDC a admis que le test PCR ne faisait pas la différence entre le rhume et la grippe.

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