71 % des professionnels de la technologie disent qu’il y a un préjugé anti-conservateur dans ce domaine

Comme on pouvait s’y attendre.

Le pouvoir et l’influence réels que diverses entreprises technologiques, axées sur les médias sociaux ou autres, exercent de nos jours pour façonner et influencer l’opinion publique dans pratiquement tous les coins du globe sont immenses.

La communication et les interactions humaines se déplaçant en ligne – grâce à la crise sociétale et économique mondiale provoquée par la réaction à la pandémie de coronavirus -, cette question est plus pertinente que jamais.

Et aux États-Unis, à quelques semaines à peine d’une élection présidentielle qui s’annonce encore plus dramatique que celle de 2016 (si l’on peut y croire), la question de savoir si les grandes technologies font preuve de partialité idéologique devient à toutes fins utiles cruciale.

Sur ce sujet, la plupart du temps, nous n’entendons que des opinions contradictoires, qu’elles proviennent d’un camp ou d’une campagne. Mais que disent les véritables « bottes sur le terrain » – ceux qui travaillent dur chaque jour pour faire des monstres technologiques encore plus puissants demain qu’ils ne le sont aujourd’hui ? En d’autres termes, qu’est-ce qui sort de la bouche du cheval lorsqu’on pose la question : y a-t-il un parti pris anticonservateur dans le domaine de la technologie ?

Un sondage posant cette question a récemment été publié sur Blind – un forum et une application communautaire pour 3,6 millions d’employés du secteur technologique enregistrés et vérifiés, par le biais de leurs e-mails professionnels.

Et – spoiler – le résultat est que pas moins de 71 % d’entre eux croient que, oui – le parti pris anti conservateur existe bel et bien.

Le sondage en question a d’abord été lancé par un Googler, et dès le moment où le post a été publié sur le service, il a reçu des témoignages sur les expériences personnelles des employés du secteur des technologies concernant les préjugés politiques et idéologiques présents dans les entreprises pour lesquelles ils travaillent.

71 % des répondants ont déclaré qu’il y avait un parti pris anti-conservateur, tandis que 13 % ont déclaré qu’il y avait « un parti pris anti-conservateur non intentionnel dans le secteur technologique ». (L’option « non intentionnelle » est curieuse et intéressante, et se lit presque comme un moyen pour les travailleurs du secteur technologique de rationaliser les preuves qu’ils peuvent voir de leurs propres yeux sur leur lieu de travail, et qu’ils ressentent, comme une sorte de « conséquence non intentionnelle »).

Lire aussi : L’UE veut se donner plus de pouvoirs pour punir les entreprises technologiques qui ne censurent pas assez

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche