Un engin défiant les lois de la physique aurait vu le jour en Chine


Des inventeurs chinois affirment avoir élaboré un prototype opérationnel de l’engin EmDrive, dont le fonctionnement est impossible à expliquer dans le cadre de la conservation de l’énergie et du mouvement.

Un prototype opérationnel de l’engin EmDrive, défiant les lois de la physique classique, aurait été assemblé par des chercheurs chinois, relate le journal The Daily Mail, se référant à la chaîne CCTV-2.

Bien que les scientifiques ne révèlent pas les caractéristiques techniques de leur invention, la chaîne assure que l’engin sera testé sous peu dans l’espace.

Pour rappel, EmDrive est un propulseur presque magique qui fonctionne sans carburant, uniquement avec de l’électricité, et enfreint ainsi la troisième loi de Newton dite de conservation du mouvement.

Le principe de ce propulseur est assez simple, rappelle le Journal du Geek. Il utilise la capacité des micro-ondes (créée à partir d’une source électrique) à rebondir sur la paroi d’un objet fermé. Le rebond de ces ondes produirait alors une poussée, faisant avancer ledit moteur. Puisque l’appareil n’éjecte pas de masse et n’émet pas de radiations, l’appareil et les théories modélisant son mode opératoire sont controversés: l’EmDrive semble non conforme au principe de conservation de la quantité de mouvement de Newton, bien que son inventeur affirme le contraire.

L’EmDrive a été proposé en 2001 par l’ingénieur aéronautique britannique Roger Shawyer. Compte tenu des perspectives qu’ouvrirait un tel système dans le domaine du voyage spatial, l’EmDrive a suscité l’intérêt notamment de la NASA. À partir des années 2010, à la suite de la publication d’articles sur le sujet dans des revues et sites Internet de vulgarisation scientifique, l’EmDrive a reçu un écho médiatique important.

Source : Sputnik


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4 réponses

  1. Gert dit :

    Pas d’affolo le modo, pas de quoi s’exciter !
    Les premiers essais EM-Drive ont rapporté des poussées produites, de l’ordre de quelques micronewtons. Celle-ci est à comparer avec la densité d’un cheveux humain, par exemple : 5,8 mg/m17 : le poids d’un dixième de mm de cheveu. Il est alors envisageable que les phénomènes observés soient liés à des erreurs de mesure ou à d’autres phénomènes parasites. De plus, certaines molécules pourraient jouer un rôle non désiré dans la valeur de déplacement relevée, tout comme le dispositif de maintien face à la gravité, associé ou non à l’appareil de mesure lui aussi d’ailleurs considéré comme pouvant avoir des frottements fugitifs.

  2. robin dit :

    Le principe de conservation de l’énergie a comme un parfum d’incomplétude quand on regarde ce genre de machine, en effet il stipule que tout système fermé ne se meut pas ou au mieux se meut à la vitesse uniforme qu’il avait avant qu’on l’observe. mais quelle est la définition d’un système fermé ? ou plus précisemment est-ce qu’une “fermeture” dans les 3 dimensions visibles de l’espace (comme l’est ce tronc de cône métallique) suffit à le qualifier comme tel ? Une onde électromagnétique n’introduit-elle pas un biais précisemment dans une telle définition dans la mesure ou bien malin est celui qui nous démontrera que la lumière n’a pas des liens avec d’autres dimensions, autrement dit que le système qu’elle circonscrit n’est finalement pas fermé dans l’espace global ?

    En plus ce système ressemble furieusement à la pièce principale du moteur d’un Haunebu allemand (soucoupe volante que les nazis auraient supposément mis au point) : Un tronc de cône parcouru parcouru de puissantes ondes électromagnétiques.

    Lorsqu’on jette un caillou d’un bateau qui avance, les rides sur l’eau se propagent à la même vitesse quelque soit la vitesse du bateau, tout comme la lumière n’est pas affectée par la vitesse du référentiel qui l’a projette, mais pour comprendre ça, pas besoin pour le coup de passer par les affres de complexité de la relativité, d ‘Einstein, c’est simplement parce que la lumière (ou des micro-ondes en l’occurence) est une entité spéciale qui ne se laisse pas enfermer dans toutes les dimensions existantes de l’espace et donc n’est pas soumise, ou du moins pas totalement soumise au susdit principe de conservation de l’énergie.

  3. robin dit :

    Pour compléter l’article je suggère à l’auteur de parler de l’effet woodward qui est également une rupture apparente (mais apparente seulement ) au principe de conservation de l’énergie.

  4. Franck dit :

    Pour un usage spatial il faudrait une sacré réserve d’électricité. Une batterie serait trop lourde à emporter. Reste la fabrication d’électricité en vol: pile nucléaire et sa réserve de Pu…Au total le vaisseau serait bien gros et probablement pas plus intéressant qu’un vaisseau actuel avec ses réservoirs de carburant.

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