Un leader musulman refuse de serrer la main de la ministre norvégienne de l’Intégration (VIDEO)


Malaise à la télévision norvégienne lorsque Fahad Qureshi, fondateur de l’association controversée Islam Net, a refusé de serrer la main de la ministre des Migrations et de l’Intégration, Sylvi Listhaug, parce qu’elle est une femme.

Le 4 septembre, la ministre norvégienne des Migrations et de l’Intégration, Sylvi Listhaug, devait débattre avec Fahad Qureshi, fondateur de l’organisation politique Islam Net sur le plateau de la chaîne de télévision VGTV.

Le débat a effectivement eu lieu, mais il a débuté par une scène étrange : dès les premières secondes de leur rencontre, le leader musulman, affichant une barbe fournie et un costume élégant, a refusé de serrer la main de son interlocutrice, en tailleur et croix dorée en pendentif. Le motif : elle n’est pas un homme.

La main de la ministre est restée ostensiblement suspendue en l’air, pendant quelques longues secondes, tandis que Fahad Qureshi lui tendait un bouquet de fleurs avant de poser la main sur son cœur, en affichant un sourire figé.

Un habitué des polémiques

Fondée en 2008 par Fahad Qureshi, l’organisation Islam Net compte cinq bureaux en Norvège, dont un à Oslo et affichait 1 400 membres en 2011, principalement des étudiants.

En 2013, il avait déclaré en anglais devant une assemblée de musulmans qu’il se prononçait en faveur de l’exécution des homosexuels et des coupables d’adultère, car il s’agissait, selon lui, du châtiment approprié ; celui que tout musulman sunnite devrait considérer comme «normal».

Plus tard, le 8 janvier 2015, au lendemain de l’attentat qui avait frappé Charlie Hebdo, Fahad Qureshi a déchiré un exemplaire du journal en pleine interview à la télévision norvégienne après avoir condamné l’attaque terroriste.

Il s’est justifié en arguant que l’hebdomadaire avait abusé de sa liberté d’expression en caricaturant le prophète Mahomet.

En Norvège, lors des conférences que donne le prédicateur musulman au nom de son organisation, les hommes sont séparés des femmes.

Il avait ainsi demandé à son public en 2013 : «Vous tous, dans cette salle, combien d’entre vous sont des musulmans normaux ?» L’ensemble des dizaines de personnes réunies levait alors la main. Satisfait, il poursuivait donc : «Combien d’entre vous pensent que les hommes et les femmes devraient être assis séparément ? Levez la main. Tout le monde est d’accord, les frères comme les sœurs ici présents.»

Une tendance récurrente en Europe

Cette séparation très nette entre hommes et femmes est une tendance qui a déjà été repérée à plusieurs reprises à travers l’Europe. Une jeune musulmane avait ainsi refusé de serrer la main du président en Allemagne en 2016.

Un peu plus tôt dans la même année, dans le canton de Bâle, en Suisse, deux étudiants musulmans avaient refusé de saluer leur enseignante.

Cette séquence avait provoqué un débat à l’échelle nationale qui avait débouché sur une décision de justice faisant jurisprudence : depuis septembre 2016, les élèves suisses doivent serrer la main de leurs professeurs, sous peine d’une amende s’élevant à 5 000 francs suisses (moins de 4 400 euros) pour les parents de l’élève.

Source : RT


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1 réponse

  1. Bremin dit :

    et la Norvège comme la plupart des autres pays européens, tolère cet immondice et ses métastases au lieu de l’envoyer prier son immonde dieu quelque part au fond du désert …

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