Wikileaks propose son aide au président Obama pour authentifier le supposé piratage russe


Après les rapports disant que la Russie était derrière la fuite des emails du parti démocrate au moment de l’élection présidentielle, il a été récemment annoncé que l’organisation internationale Wikileaks a offert son aide au président américain Barack Obama pour vérifier les allégations des agences d’espionnage.

Les messages divulgués, qui ont été piratés de la Convention nationale démocratique, ainsi que le compte de John Podesta, le président de la campagne d’Hillary Clinton, ont été publiés par Wikileaks au cours de l’été.

Vendredi dernier, l’équipe Wikileaks, dirigée par le fugitif Julian Assange, a tweeté en disant : “Obama devrait soumettre tous les documents de Poutine à WikiLeaks pour une authentification avec nos normes s’il veut qu’ils soient considérés comme crédibles.”

Cela est arrivé seulement quelques heures après qu’Obama a été vu dans une interview sur NPR pour discuter du piratage, où il a dit que : “Il ne fait aucun doute que quand un gouvernement étranger tente d’influer sur l’intégrité de nos élections, nous devons prendre des mesures.”

Le lendemain, on a découvert que le FBI et le directeur américain de l’intelligence nationale, James Clapper, étaient d’accord avec les évaluations de la CIA selon lesquelles la Russie avait effectivement entravé l’élection, dans une tentative d’aider Donald Trump à gagner. La CIA a déclaré aux journalistes que ses agents avaient trouvé que Moscou était à la tête du scandale de piratage dans une tentative délibérée de blesser Clinton. Ces révélations par la CIA sont ce qui a maintenant incité Obama à commander un rapport complet sur l’ingérence de la Russie dans les élections.

Avant le tweet de Wikileaks, Assange avait déjà déclaré que Moscou n’était pas la source des courriels, dans un entretien avec la chaîne russe financée par l’État, un canal qui prétend familiariser les auditoires internationaux avec “un point de vue russe sur les grands événements mondiaux”.

Assange vit actuellement à l’ambassade équatorienne à Londres depuis qu’il a obtenu l’asile politique, alors qu’il évite l’extradition vers la Suède en raison d’allégations retenues contre lui pour avoir agressé sexuellement deux volontaires chez Wikileaks.

Source : TruthTheory – IMAGE CREDIT : leolintang / 123RF Stock Photo


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