La PDG de YouTube, Susan Wojcicki, a rencontré le président français Macron pour discuter de la sécurité des enfants face à la « haine » et aux « contenus inappropriés »


La réunion a eu lieu au Forum de Paris sur la paix.

Les dirigeants mondiaux et les géants de la technologie ont discuté de la question d’une “meilleure protection des enfants en ligne” lors du sommet de Paris cette semaine.

Le président français Emmanuel Macron a dirigé la réunion sur les enfants et les médias sociaux, avec des représentants des géants de la technologie, dont Amazon et la PDG de YouTube, Susan Wojcicki.

“Protéger nos enfants et nos adolescents en ligne signifie les éloigner des contenus inappropriés ou dangereux, de la violence, de la haine et de la pornographie”, a tweeté le président français Emmanuel Macron jeudi avant la réunion.

Il a appelé les gouvernements et les entreprises technologiques à “prendre des engagements concrets pour 2022”.

Un responsable français a déclaré que la réunion serait axée sur la prise d’“engagements conjoints” visant à rendre l’internet plus sûr pour les enfants. La réunion a été qualifiée de “point de départ” pour la mise en place d’actions concrètes, telles que le contrôle parental et d’autres dispositifs visant à protéger les enfants des contenus inappropriés et de la cyberintimidation.

Depuis des années, les défenseurs des droits de l’enfant demandent aux plateformes en ligne de faire davantage pour protéger les enfants.

L’appel du sommet de Paris à mieux protéger les enfants en ligne a été salué par la responsable d’une association française de lutte contre le harcèlement à l’école, Nora Fraisse. Elle a fondé “Marion La Main Tendue” après que sa fille se soit suicidée à l’âge de 13 ans à cause du harcèlement scolaire.

“Ceux qui répandent la haine via leurs tuyaux ont une part de responsabilité”, a-t-elle déclaré, en faisant référence aux applications de médias sociaux comme Instagram, TikTok et Snapchat. Mme Fraisse estime qu’il existe un lien entre l’intimidation à l’école et la cyberintimidation.

Selon elle, les plateformes de médias sociaux peuvent lutter contre le harcèlement en ligne en exigeant une preuve d’identité pour utiliser les médias sociaux.

Lire aussi : Ironique : la PDG de YouTube, Susan Wojcicki, reçoit le prix de la liberté d’expression décerné par un groupe pro-premier amendement

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. Pat dit :

    ” exigeant une preuve d’identité pour utiliser les médias sociaux”.
    Bref, un prétexte pour accroître l’espionnage généralisée.
    Même procédé que lorsqu’ils ont utilisé le prétexte le terrorisme pour cela

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