« Aucune blessure visible » : Mystère alors que 22 adolescents meurent dans une boîte de nuit sud-africaine
Les victimes étaient “allongées bizarrement, comme si elles s’étaient effondrées soudainement sur le sol en dansant ou au milieu d’une conversation”, selon les informations locales.
Les autorités enquêtent sur la mort d’au moins 22 jeunes gens dans une taverne de la ville d’East London, en Afrique du Sud. Vers 4 heures du matin dimanche, des habitants ont signalé la mort de clients de la taverne Enyobeni, dont l’un serait âgé de 13 ans.
Les victimes – toutes âgées de moins de 17 ans, selon le ministre de la police, Bheki Cele – célébraient la fin de leurs examens scolaires lorsque l’incident, encore inexpliqué, s’est produit.
La boîte de nuit était surpeuplée vers 1 heure du matin, a déclaré à l’AFP le propriétaire de la taverne, Siyakhangela Ndevu. Cependant, Unathi Binqose, un responsable de la sécurité du gouvernement qui s’est rendu sur les lieux tôt le lendemain matin, a déclaré à l’organisation qu’une bousculade avait été exclue car il n’y avait “aucune blessure ouverte visible” sur les victimes.
Le journal local Dispatch Live a indiqué qu’en se rendant sur les lieux, il avait trouvé “des corps gisant bizarrement, comme s’ils s’étaient effondrés soudainement sur le sol en dansant ou au beau milieu d’une conversation”.
Des enquêtes sur la cause de la mort sont actuellement menées par des équipes médico-légales, y compris des tests pour détecter d’éventuels poisons sur les corps, a déclaré Binqose à l’AFP.
Un témoin de l’incident – une jeune femme qui s’est éclipsée après que ses parents se soient couchés, afin de se rendre au club – a déclaré à Al Jazeera que les gens avaient l’impression de suffoquer.
“L’homme à la porte, je pense que c’était un videur, il a fermé la porte et nous ne pouvions pas respirer. Nous avons suffoqué pendant un long moment et [nous nous] poussions les uns les autres, mais ça ne servait à rien parce que certaines personnes étaient en train de mourir”, a-t-elle déclaré, ajoutant que l’endroit sentait une sorte de gaz – “Je ne suis pas sûre que ce soit du gaz lacrymogène ou du spray au poivre”, a-t-elle dit.
“Puis certaines personnes sont mortes et je me suis aussi endormie pendant trois heures. Ensuite, quand ils nous ont réveillés, ils ont aussi pensé que j’étais morte”.
La police lance un appel pour toute information sur ce qui est arrivé aux clients mineurs du club.
“Nous avons une équipe expérimentée qui vient compléter l’équipe provinciale pour s’assurer que nous faisons toute la lumière sur ce qui a conduit à la mort de ces jeunes gens”, a déclaré le ministre de la Police, le général Bheki Cele, dans un communiqué dimanche. “Nous engageons également d’autres parties prenantes pour enquêter sur les questions de respect de la législation sur les boissons alcoolisées.”
Les enquêtes sur les décès se poursuivent.
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Source : IFLScience – Traduit par Anguille sous roche
