L’Académie australienne des sciences demande aux plateformes de médias sociaux d’interdire la « désinformation » sur le climat


Nouvelles exigences en matière de censure.

Dans une soumission publique aux géants de la technologie dans le cadre de la révision en 2022 du code de pratique australien sur la désinformation et la mésinformation, l’Académie australienne des sciences et l’Académie australienne des technologies et de l’ingénierie ont appelé les plateformes en ligne à sévir contre la “désinformation liée au négationnisme climatique”.

Les académies souhaitent que les plateformes en ligne luttent contre ce qu’elles appellent le “négationnisme climatique” en “promouvant activement des documents fiables, évalués par des pairs et étiquetés de manière appropriée, provenant de sources fiables”.

La soumission des académies a noté que le Code de pratique sur la désinformation et la mésinformation “exclut le contenu des nouvelles professionnelles qui est publié sous un code éditorial accessible au public”. Il ajoute que cette exclusion “permet au négationnisme climatique et à d’autres formes de désinformation de prospérer, soit parce que la disposition du code relative à la désinformation n’est pas appliquée, soit parce que la désinformation des médias ne répond pas aux critères plus élevés de la désinformation”.

La soumission désigne Sky News Australia comme une “source clé de désinformation climatique au niveau mondial”, citant un rapport récent du Royaume-Uni intitulé “Deny, Deceive, Delay”.

Le document fait référence à des “influenceurs politiques de premier plan de droite” qui font partie d’une “toile noire intellectuelle”. Il cite des membres éminents du personnel de Sky News Australia, dont Rita Panahi, ainsi que d’autres sceptiques d’Europe, du Royaume-Uni et d’Amérique du Nord.

“Bien que les questions climatiques ne fassent pas partie de leur principale stratégie de contenu, ils critiquent néanmoins fréquemment les politiques environnementales de leurs gouvernements respectifs, attaquent ou ridiculisent les activistes climatiques de premier plan ou utilisent les récits décrits dans la section précédente de ce rapport”, peut-on lire dans le document.

Le document Toxic Ten s’en prend aux plateformes en ligne qui ne censurent pas le négationnisme en matière de changement climatique et qui acceptent l’argent d’organisations qui tirent profit des combustibles fossiles.

“Il s’agit de la plus grande crise à laquelle notre espèce ait jamais été confrontée… Nous appelons Facebook et Google à cesser de promouvoir et de financer le déni climatique, à commencer à le qualifier de désinformation et à cesser de donner les avantages de leur énorme plateforme aux mensonges et à la désinformation. Tant que Facebook et Google continueront à faire des affaires avec les négationnistes du climat, ils ne pourront pas prétendre être ‘verts’. Ils nous doivent, à nous et à la planète que nous partageons tous, de tenir leurs promesses.”

Les académies ont également appelé les plateformes en ligne à lutter contre la désinformation en matière de santé, même si les experts de la santé continuent de changer d’avis sur ce qu’est réellement la “désinformation”, en particulier les informations relatives au COVID-19.

Lire aussi : Pinterest interdit le contenu qui « déforme » les données scientifiques pour « éroder la confiance dans la science du climat et les experts »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. Damien Tremblay dit :

    L’Académie australienne des sciences est-elle composée de scientifiques ou de politiciens qui veulent censurer les scientifique ? PERSONNE chez les climatoréalistes ne nie les changements climatiques qui fluctuent depuis toujours. Mais ils insistent sur les faits que personne ne peut valider quelque changement climatique futur vers un regroidissment ou un réchauffement.

    Par contre, ils nient à l’unanimité que le CO2 anthropique puisse modifier le climat planétaire de façon sensible.

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