1984 d’Orwell : un manuel pour les woke


En apprenant que Twitter a sanctionné le représentant Jim Banks pour avoir osé qualifier le secrétaire adjoint à la santé R. Levine d’homme (et que la représentante Marjorie Taylor Greene a également qualifié, mais sans sanction, le Dr Levine d’homme), je me suis tourné, pour comprendre cet assaut particulier contre le concept de réalité objective, vers un roman classique sur la nature du totalitarisme : 1984, de George Orwell. Voici, je crois, des passages pertinents du roman, tirés d’une scène de torture, la torture étant appliquée à Winston Smith par O’Brien.

O’Brien à Winston Smith, sous la torture :

“Qui contrôle le présent, contrôle le passé…” Signet Classic (papier), p.248

Voilà ce qu’est la théorie de la race critique.

O’Brien à Winston Smith, sous la torture, sur la nature de la réalité :

“Seul l’esprit discipliné peut voir la réalité, Winston. Vous croyez que la réalité est quelque chose d’objectif, d’extérieur, qui existe en tant que tel. Vous croyez également que la nature de la réalité est évidente. Lorsque vous vous illusionnez en pensant que vous voyez quelque chose, vous supposez que tout le monde voit la même chose que vous. Mais je vous le dis, Winston, la réalité n’est pas extérieure. La réalité existe dans l’esprit humain, et nulle part ailleurs. Pas dans l’esprit individuel, qui peut faire des erreurs, et de toute façon périt rapidement ; seulement dans l’esprit du Parti, qui est collectif et immortel. Tout ce que le Parti considère comme la vérité est la vérité. Il est impossible de voir la réalité autrement qu’en regardant à travers les yeux du Parti.” Ibid, p. 249

Le Parti dit que R. Levine est une femme ; donc, il est une femme.

Et par la torture, O’Brien fait voir plus tard à Winston Smith cinq doigts alors qu’O’Brien en montrait quatre, avec le pouce caché. À la p. 258.

O’Brien à Winston, p. 253 :

“Le Parti ne s’intéresse pas à l’acte manifeste : la pensée est tout ce qui nous importe. Nous ne nous contentons pas de détruire nos ennemis, nous les changeons.” Cf. l’objectif d’Obama de transformer ce pays.

L’état d’esprit des Woke-media.

O’Brien à Winston, p. 255 :

“Nous ne nous contentons pas d’une obéissance négative, ni même de la soumission la plus abjecte. Lorsque vous vous rendez finalement à nous, cela doit être de votre propre volonté. Nous ne détruisons pas l’hérétique parce qu’il nous résiste ; tant qu’il nous résiste, nous ne le détruisons jamais. Nous le convertissons, nous capturons son esprit intérieur, nous le remodelons. Nous brûlons en lui tout le mal et toute l’illusion ; nous le faisons passer de notre côté, non pas en apparence, mais véritablement, cœur et âme. Nous faisons de lui l’un des nôtres avant de le tuer. Il nous est intolérable qu’une pensée erronée puisse exister n’importe où dans le monde, aussi secrète et impuissante soit-elle.”

Comparez cela aux exigences selon lesquelles il est inadmissible de dire que l’élection présidentielle de 2020 a été truquée.

Orwell, dans 1984, nous apprend que le parti gauchiste ne sera pas satisfait tant que les membres républicains du Congrès Jim Banks et Marjorie Taylor Greene, et tous leurs collègues du GOP, n’accepteront pas que R. Levine soit une femme — et, une fois que les gauchistes auront rallié le GOP à leur cause, ils le détruiront certainement, et avec lui, l’esprit américain de liberté.

Et c’est pourquoi, tout simplement, le parti démocrate et les médias “woke” qui veulent contrôler le passé par leur contrôle du présent, sont la véritable menace pour la démocratie. Ils ne nous immobilisent pas, comme Winston Smith, sur un lit de camp, attachés à une machine qui inflige une douleur insupportable, mais ils utilisent leur pouvoir pour infliger une sanction sociale et économique à ceux qu’ils considèrent comme des hérétiques.

Mais ils peuvent et doivent être vaincus. Comment la liberté l’emportera-t-elle ? De la manière dont elle l’emporte toujours : par l’engagement, le bon sens et, surtout, le courage de ce que la Constitution appelle “Nous, le peuple”.

Lire aussi : Roger Daltrey : la génération « woke » crée un monde misérable

Sources : Zero Hedge, American Thinker – Traduit par Anguille sous roche


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