Les républicains présentent un plan pour enquêter sur la censure en ligne de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden
Les plateformes de médias sociaux seront une cible importante.
Les républicains de la Chambre des représentants vont lancer des enquêtes sur la censure en ligne de l’histoire entourant l’ordinateur portable de Hunter Biden, dont le New York Post a fait état pour la première fois en octobre 2020, selon le nouveau président de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, James Comer (R-KY).
L’histoire du Post a été censurée sur les principales plateformes de médias sociaux. Le mois dernier, le nouveau propriétaire de Twitter, Elon Musk, a commencé à publier des documents internes, surnommés “Twitter Files”, qui ont révélé qu’un petit nombre de cadres supérieurs avaient pris la décision de censurer l’histoire.
“Nous avons le devoir d’entrer dans ces agences et de regarder comment elles ont été militarisées pour aller contre les personnes mêmes qu’elles sont censées représenter, comment elles ont enfreint les libertés du premier amendement du peuple américain. Et c’est ce que nous allons faire. Nous allons le faire d’une manière qui est conforme à la Constitution, mais nous allons le faire vigoureusement, nous allons le faire agressivement parce que c’est notre travail”, a déclaré Jim Jordan, représentant de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, dans une interview sur Fox News.
“Et la seule façon d’arrêter ce genre de choses, c’est d’abord d’en exposer chaque parcelle. Nous apprenons maintenant quelque chose d’Elon Musk et de ce que nous avons vu se passer entre le gouvernement et ces agences Big Tech. Nous allons nous pencher sur ce qui se passe au FBI… Nous allons donc nous pencher sur tout cela et nous allons nous assurer que le peuple américain obtienne la vérité.”
Le nouveau président du a déclaré que les républicains examineraient le rôle joué par les agences gouvernementales dans la suppression de l’histoire du Post et d’autres formes de censure. Il a ajouté que les “Twitter Files” feraient partie de l’enquête.
“Nous n’enquêtons pas sur Hunter Biden, nous enquêtons sur Joe Biden”, a déclaré M. Comer dans une interview à l’émission “Meet the Press” de NBC News. Il a noté qu’un récent sondage a révélé que 65% des citoyens américains sont favorables à une enquête sur l’ordinateur portable de Hunter Biden et à la censure de l’histoire.
“Je pense que tout Américain qui a suivi le processus politique au cours des deux dernières administrations serait d’accord. Nous devons savoir ce qui est admissible et ce qui ne l’est pas en ce qui concerne l’intervention d’adversaires étrangers parmi les membres de la famille des présidents des États-Unis”, a poursuivi M. Comer.
Le législateur républicain a insisté sur le fait que l’enquête sur l’ordinateur portable n’est pas politique.
“Il y a des courriels et des textos qui montrent Hunter Biden se plaignant de devoir dépenser autant d’argent pour garder son père éveillé. C’est inquiétant car la seule source de revenus de Hunter Biden provenait de nos adversaires chinois et russes pour du trafic d’influence”, a-t-il déclaré.
“C’est donc quelque chose que nous devrions examiner. Ce n’est pas politique. Nous voulons savoir si le président a dit la vérité lorsqu’il a déclaré qu’il n’avait aucune connaissance ou implication dans les affaires louches de sa famille. Une fois que nous aurons déterminé cela, nous passerons à autre chose.”
Interrogé par l’animateur Chuck Todd pour savoir si l’enquête serait perçue comme un exercice partisan, Comer a répondu : “Avec tout le respect que je vous dois, Chuck, je ne suis pas d’accord avec cela. Je pense que les seules personnes qui voient cela comme une enquête partisane sont les médias et les démocrates purs et durs.”
“Au moment même où les démocrates de la commission des voies et moyens ont publié les impôts de Donald Trump, ils se sont retournés quelques instants plus tard et ont dit : ‘l’enquête de Comer sur le trafic d’influence de la famille Biden est une audience de vengeance’.”
Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
