Un médecin californien licencié après avoir écrit une lettre critiquant les décrets de confinement


Un médecin de Californie du Nord a été licencié de son travail après avoir co-rédigé une lettre remettant en question la science qui se cache derrière l’ordre de confinement de son comté.

Le Dr Michael deBoisblanc travaillait jusqu’à vendredi dernier en tant que directeur médical de la santé de John Muir dans le comté de Contra Costa, en Californie, après avoir remis en question le fondement scientifique d’un nouvel enfermement des citoyens de la région.

KNTV a rapporté que deBoisblanc a écrit une lettre au directeur de la santé du comté et au conseil de surveillance pour exprimer son inquiétude concernant la poursuite des politiques de confinement avant son licenciement.

L’ancien directeur médical a parlé de sa propre expérience en tant que parent, exprimant son appréhension que les étudiants de la Bay Area ne soient pas autorisés à assister aux cours en personne, selon KTVU-TV.

Avec les docteurs Pete Mazolewski et Brian Hopkins, deBoisblanc a écrit qu’il y avait « de profondes inquiétudes concernant les mesures de confinement ».

« La science est claire », poursuit la lettre, « qu’un plus grand nombre de mesures de confinement conduit à une morbidité et une mortalité bien plus importantes que celles liées au COVID ».

« La politique publique est basée sur des hypothèses erronées », ajoute-t-il.

Le médecin traumatologue a déclaré que « nous sommes inquiets que certaines des mesures prises par le comté et le gouvernement puissent avoir un impact négatif sur la santé publique », selon KTVU.

La lettre de DeBoisblanc semblait hérisser les plumes des fonctionnaires du département de la santé du comté et des autres responsables de la baie de San Francisco.

John Gioia, le superviseur du district 1 du comté de Contra Costa, a défendu le confinement de la Californie, qui se fonde en grande partie sur une pénurie de lits d’hôpitaux.

« Toutes ces ordonnances ont été basées sur des données scientifiques solides et de bonnes données », a déclaré M. Gioia.

« Ils citent des données qui, selon notre département de la santé, ne reflètent pas la pensée actuelle exacte [dans la lettre]. »

Mais un autre responsable de la région a déclaré qu’une plus grande transparence était nécessaire de la part des responsables de la santé pendant la pandémie.

« Cela ne fait qu’engendrer la confiance et amener les gens à comprendre pourquoi nous prenons ces décisions et pourquoi nous avons besoin qu’ils se comportent de certaines manières », a déclaré Matt Haney, superviseur du district 6 de San Francisco.

DeBoisblanc avait apparemment simplement cherché à obtenir des réponses claires concernant les personnes touchées par les confinements, y compris les propriétaires de petites entreprises en difficulté.

« Nous avons estimé qu’il s’agissait de questions importantes auxquelles les personnes touchées par ces mesures méritaient des réponses », a-t-il déclaré.

Mais deBoisblanc a maintenant été déplacé à l’arrière de la grande ligne du chômage en Californie.

Son emploi à l’hôpital de Walnut Creek a pris fin la semaine dernière sans que ses supérieurs ne lui donnent d’explication.

« Le directeur médical des services de traumatologie et de transfert régional est un poste contractuel et, après mûre réflexion, John Muir Health ne maintient pas le Dr deBoisblanc dans cette position », peut-on lire dans une déclaration publiée par John Muir Health.

Le Dr deBoisblanc s’est entretenu mercredi avec Fox News au sujet de sa cessation d’emploi, ainsi que des effets du confinement sur les écoliers qui sont tenus à l’écart des salles de classe.

« Toutes les données dont je dispose, en ce qui concerne les enfants et le virus, montrent que c’est sans danger », a-t-il.

« Il y a maintenant beaucoup d’autres États qui ont des mois d’expérience montrant que leurs enfants peuvent retourner à l’école en toute sécurité.

Et l’État de Californie et le comté ne rendent pas cela possible. »

Le docteur a également défendu les restaurants et les petites entreprises, qui ont été en proie à d’intenses difficultés pendant la pandémie.

« Ce sont des restaurants qui essaient simplement de survivre et de garder leurs portes ouvertes », a-t-il déclaré.

« Cela a été très difficile pour eux. »

DeBoisblanc a révélé plus tard qu’il n’avait pas été licencié de son travail uniquement à cause de la lettre, mais il a dit que c’était « clairement lié à la lettre ».

Le 3 décembre, le California Department of Public Health a annoncé une ordonnance régionale sur le séjour à domicile, qui exhortait la plupart des résidents de l’État à rester chez eux pendant le mois de Noël, en invoquant la pénurie de lits d’hôpitaux et l’augmentation du nombre de cas. Les services de santé de Contra Costa ont fait écho à cette demande dans un communiqué de presse le 16 décembre.

« En raison de la diminution de l’offre de lits d’hôpitaux pour les patients qui ont besoin de soins intensifs dans la région de la Baie, l’Etat appliquera un ordre régional de rester à la maison dans la région des neuf comtés pour ralentir la propagation de COVID-19 et empêcher les hôpitaux de la région d’être débordés », a déclaré le communiqué.

« Maintenant plus que jamais, les services de santé de Contra Costa (CCHS) demandent à tous ceux qui vivent ou travaillent dans le comté de suivre les conseils de santé prévus par la loi pour assurer leur sécurité et celle de leurs proches pendant la période des fêtes. »

L’ordonnance, parmi d’autres recommandations, exhorte les gens à éviter « les rencontres en personne avec des personnes qui ne vivent pas dans votre foyer, en particulier à l’intérieur ».

Malgré son licenciement, M. deBoisblanc n’a eu que des mots aimables pour les travailleurs de la santé de son ancien hôpital qui tentaient de surmonter les difficultés liées à la pandémie.

« C’est un grand hôpital, ils font des choses étonnantes », a-t-il déclaré à la Fox.

« Les médecins et les infirmières qui s’occupent des patients atteints de COVID risquent leur santé tous les jours. Ils viennent de recevoir la première série de vaccins. Et laissez-moi vous dire que c’est un grand soulagement pour eux. »

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Source : The Western Journal – Traduit par Anguille sous roche


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