Facebook annonce des protections spéciales contre le harcèlement pour les journalistes et les « défenseurs des droits de l’homme »


Malheureusement, le nombre de journalistes qui défendent les droits de l’homme a diminué.

Facebook a annoncé qu’il allait “protéger” les journalistes et les militants des droits de l’homme contre les abus sur la plateforme en les classant comme des personnalités publiques “involontaires”. Grâce à cette classification, les journalistes et les militants pourront plus facilement dénoncer les utilisateurs qui les “maltraitent”.

Ce changement de politique a été annoncé par la responsable de la sécurité mondiale du géant des médias sociaux, Antigone Davis, dans une interview accordée à Reuters.

Mme Davis a déclaré que les journalistes et les “défenseurs des droits de l’homme” sont confrontés à beaucoup de harcèlement en ligne parce que leur travail est de nature publique.

Facebook n’a pas communiqué la liste des journalistes et des militants qui seront protégés par cette nouvelle politique. L’entreprise a déclaré qu’elle déterminerait au cas par cas qui bénéficiera de cette protection.

Mme Davis a également déclaré que l’entreprise prévoyait de protéger davantage les femmes, les minorités et la communauté LGBT en étendant sa liste des types de harcèlement en ligne interdits.

Plus tôt dans l’année, la plateforme de médias sociaux a appliqué la politique des personnalités publiques “involontaires” à George Floyd, en annonçant qu’elle interdirait tout contenu qui tournerait sa mort en dérision.

Cette nouvelle intervient alors que l’entreprise fait l’objet d’un examen minutieux à la suite du témoignage d’une ancienne employée devenue “lanceuse d’alerte”, Frances Haugen. Dans des documents divulgués au Wall Street Journal, Mme Haugen a révélé que Facebook appliquait deux poids deux mesures en permettant à des utilisateurs populaires et célèbres de s’en tirer en publiant des contenus qui violent sa politique.

Apparemment, l’entreprise dispose d’un programme appelé XCheck, dans le cadre duquel 5,8 millions de personnalités publiques en 2020, dont des politiciens, des célébrités et des journalistes, ont été autorisées à publier du contenu qui violait les directives de la communauté.

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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