5 faits scientifiques surprenants sur le climat de la Terre


De nombreux faits environnementaux vont à l’encontre de la croyance populaire. En voici cinq.

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Le week-end du 10 et 11 août, comme en chœur, les grands sites d’information en ligne ont appelé les gens à cesser de consommer de la viande. Ces appels faisaient écho à un récent rapport des Nations Unies qui recommandait de le faire pour lutter contre le changement climatique.

Cela en a surpris plus d’un, mais il y a d’autres faits plus surprenants sur le changement climatique qui sont à peine publiés dans nos médias quotidiens.

Voici quelques faits, reconnus scientifiquement et publiés dans des revues à comité de lecture, qui peuvent vous faire sourciller.

1. Le climat a toujours changé – toujours

Tous les ensembles de données indirectes sur la température révèlent qu’il y a eu des changements cycliques du climat au cours des 10 000 dernières années. Il n’y a pas un seul climatologue qui nie ce fait bien établi. Peu importe votre position sur les causes, l’ampleur et le danger (ou non) du changement climatique actuel, vous devez être d’accord sur ce point. Le climat a toujours changé. Et il a changé dans les deux sens, chaud et froid. Jusqu’au 17e siècle au moins, tous ces changements se sont produits lorsque presque tous les humains étaient des chasseurs, des cueilleurs et des agriculteurs.

2. L’augmentation de la température dans le passé n’a pas été causée par l’homme

L’industrialisation n’a eu lieu qu’au XVIIe siècle. Par conséquent, aucun changement climatique antérieur n’a été causé par les émissions anthropiques de dioxyde de carbone. Au cours des 2 000 dernières années seulement, les températures mondiales ont augmenté au moins deux fois (autour du Ier et du Xe siècle) pour atteindre des niveaux très semblables à ceux d’aujourd’hui, et aucune de ces périodes chaudes n’a été causée par les humains.

3. L’Arctique et l’Antarctique se portent mieux que jamais !

Oui, vous avez bien lu. Les données paléoclimatologiques de l’Holocène, datant de 10 000 ans, révèlent que l’Arctique et l’Antarctique sont dans certains de leurs états les plus sains. La seule meilleure période pour les pôles était le XVIIe siècle, pendant le Petit Âge glaciaire, lorsque les niveaux de masse glaciaire étaient plus élevés que ceux d’aujourd’hui. Pendant la plus grande partie des 10 000 dernières années, les niveaux de masse de glace étaient inférieurs à ceux d’aujourd’hui. Malgré d’énormes pertes au cours des dernières décennies, les niveaux de masse de glace sont à leur maximum historique ou près de celui-ci.

4. Les ours blancs et d’autres espèces ne meurent pas mais prospèrent !

Si vous avez fait attention au fait précédent, alors le suivant n’est pas difficile à comprendre. Les ours polaires – souvent utilisés comme symbole de la fin du monde climatique – sont l’une des espèces clés de l’Arctique. Contrairement au battage médiatique qui entoure leur peur de l’extinction, les effectifs de la population ont en fait augmenté au cours des deux dernières décennies.

L’an dernier, le gouvernement canadien a envisagé d’augmenter les quotas de chasse à l’ours blanc, car leur nombre croissant constituait une menace pour les collectivités Inuits vivant dans la région du Nunavut.

L’augmentation de la taille de la population va à l’encontre de ceux qui continuent de prétendre le contraire dans les médias populaires. Et il n’y a pas que les ours polaires dans l’Arctique. D’autres espèces critiques ailleurs, comme les tigres, font également leur retour.

5. Le dioxyde de carbone n’est pas un bouton de contrôle de la température

Bien que la plupart des climatologues actuels qui collaborent avec les Nations Unies croient que les émissions anthropiques de CO2 ont exacerbé le réchauffement naturel au cours des dernières décennies, il n’existe aucune preuve empirique à l’appui de leur affirmation. La seule façon de le vérifier serait d’attendre de voir si leurs hypothèses se réalisent.

La fraternité climatique entière était surprise de voir que la température mondiale entre 2000 et 2016 n’a pas augmenté comme prévu par les alarmistes du climat. Les scientifiques ont supposé que l’augmentation des émissions de CO2 résultant de l’activité humaine entraînerait une augmentation rapide de la température, mais ce n’est pas le cas.

Cela prouve que les concentrations atmosphériques de CO2 ne sont pas le principal facteur contrôlant la température globale. L’examen d’une période beaucoup plus longue (10 000 ans ou plus) suggère que le CO2 n’avait pas de rôle significatif à jouer dans les augmentations de température. Le CO2 n’a jamais été le bouton de contrôle de la température.

Ce sont là quelques-uns des nombreux faits climatiques que les médias refusent de reconnaître, comme le minimum solaire imminent que la NASA a prédit pour les deux prochains cycles solaires entre 2021 et 2041, inaugurant une période de refroidissement global comme elle l’a fait pendant le minimum solaire du 17e siècle.

Il y a d’autres faits qui vont à l’encontre de la croyance populaire, comme le fait qu’il n’y a pas eu d’augmentation de la fréquence ou de l’intensité des inondations, des ouragans, des tornades, des feux de forêt, des sécheresses ou autres événements météorologiques extrêmes. Même le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU a fait état d’une faible confiance dans le fait que le réchauffement de la planète, qu’il soit dû ou non à l’homme, a entraîné une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.

La liste est sans fin.


Lire aussi : 9 Faits surprenants sur le réchauffement climatique

Source : The Mind Unleashed – Traduit par Anguille sous roche


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3 réponses

  1. Nathalie dit :

    N’importe quoi. J’en ai lu des négationnistes, mais à ce point on est dans la stratosphère.

  2. Citadin62 dit :

    En quoi ce serait n’importe quoi par exemple ?

    • Guillaume dit :

      “Fait” 1 : Le climat a toujours changé oui, mais pas à une telle ampleur qu’aujourd’hui. L’étude pointée indique que la température moyenne de l’hémisphère nord a probablement augmenté au mieux de 0,62° C.
      L’objectif de l’humanité aujourd’hui est d’empêcher que la température moyenne monte AU-DESSUS de 2,00° C d’ici 2050, sur TOUTE la planète !

      “Fait” 2 :
      Lié au “fait” 1, les 2 faits n’en sont qu’un seul…

      “Fait” 3 :
      La source est payante… Mais j’ai pu retrouver trace de l’étude ailleurs; et oui, jusqu’en 2014 ça semble être vrai. Sauf que des études plus récentes indiquent que l’arctique à une vitesse encore jamais vue depuis 5 ans : https://www.pnas.org/content/116/29/14414.
      Le climat, c’est compliqué, c’est certain, et tous les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux, c’est pour ça qu’on établit ce qu’on appelle un Consensus. Et ce que le consensus dit c’est : Si ça continue à cette vitesse là, le niveau de la mer montera d’au moins 1 mètre d’ici 2100, ce qui est suffisant pour “couler” bon nombres d’îles habitées.

      Fait 4 :
      Ça c’est vrai par contre, du moins en partie. On ne peut pas dire qu’ils prospèrent, car ça dépend de quelle zone géographique, mais ce n’est pas une espèce en voie d’extinction, clairement. Elle reste néanmoins protégée, sauf pour la population autochtone qui a le droit de les chasser.

      “Fait” 5 :
      A nouveau, le climat, c’est compliqué… Alors oui, le CO2 n’est pas le seul responsable, tous les gaz à effets de serre le sont (Méthane, vapeur d’eau, etc…), et piègent la chaleur dans notre atmosphère (d’où le nom); et tout cela répond à un délicat équilibre :
      Si la température de la planète monte, il y aura plus d’évaporation, et donc plus de vapeur d’eau, donc plus de gaz à effet de serre, mais plus de nuage, donc davantage de réflexion de lumière du soleil, etc… C’est compliqué.
      Ce qui est par contre établit, c’est que l’un des rares gaz à effet de serre sur lequel l’humanité peut jouer, c’est le CO2 (et un peu le Méthane), et en augmentant ces émissions, nous risquons de dérégler l’équilibre de notre climat et de mettre en danger l’humanité. Surtout que le permafrost retient d’énormes quantité de Méthane et qu’il est en train de fondre….

      J’ai conscience que pour tous, c’est une affaire très compliquée, et n’étant pas tous scientifiques, beaucoup d’entre nous s’orientent vers la “croyance” qui lui répond le mieux. Mais ici cette “croyance” elle a pour enjeux la survie de l’espèce humaine dans les siècles à venir.
      Pour ma part, je préfère écouter le consensus scientifique au travers des rapports du GIEC (pas facile à trouver, c’est clair… Le rapport pour les décideurs n’est qu’en anglais, disponible ici : https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/SREX_FD_SPM_final-2.pdf ), et apporter ma contribution pour éviter qu’un jour mon fils me regarde dans les yeux et me dise : “Papa, pourquoi tu n’as rien fait pour empêcher ça ?”.

      Donc je participe à la plantation d’arbre et essaye au mieux de réduire mon emprunte carbone. Pour ceux qui sont intéressés : http://www.ecosia.org et reforestaction.com .

      A bon entendeur

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