Près de 20 % des universitaires interrogés déclarent avoir vu un ovni ou connaître quelqu’un qui en a vu un
Près de 20 % des universitaires interrogés dans 144 disciplines déclarent avoir vu des phénomènes aériens non identifiés, anciennement connus sous le nom d’ovni.
Il n’y a rien de tel que les bonnes vieilles histoires d’ovni pour faire rouler les yeux des gens, mais il est de plus en plus courant que les décideurs politiques et les responsables militaires prennent au sérieux les discussions sur les ovnis, y compris les universitaires.
Une nouvelle étude remarquable, publiée cette semaine dans la revue Humanities and Social Science Communications, a interrogé 1 460 universitaires américains et a révélé que près de 20 % des professeurs en poste ont personnellement observé ou connaissent quelqu’un qui a observé ce que l’on appelle un phénomène aérien non identifié (PAN), qui est la désignation officielle des ovnis par le gouvernement américain.
« Mon père et ses anciens collègues de la guerre froide en savent long sur les PAN », a déclaré aux chercheurs un universitaire travaillant dans le domaine de l’art et du design, « mais ils n’en disent pas grand-chose ».
Un autre universitaire, dans le domaine de la communication, a déclaré aux chercheurs : « Quand j’étais à l’université, j’ai vu un grand PAN rond avec des fenêtres rectangulaires éclairées sur le bas, planant au-dessus du sol… J’ai demandé à mon mari de garer la voiture pour que je puisse sortir et regarder de plus près. Il faisait assez sombre et les lumières de l’engin avaient attiré mon attention. Comme [nous étions] assez loin de la zone 51, je n’ai jamais su quoi penser de cette observation. »
D’autres, en revanche, font état de l’expérience de collègues universitaires de confiance qui ont rapporté avoir vu des PAN, comme cet universitaire scientifique cité dans l’étude : « Je connais personnellement trois physiciens qui, indépendamment les uns des autres, ont rapporté avoir vu des ovnis. Ils n’ont aucune explication pour le phénomène qu’ils ont observé, si ce n’est qu’ils l’ont observé. »
Et si nombre des observations rapportées sont simplement des observations, rien de plus, d’autres sont beaucoup plus détaillées et viscérales.
Un universitaire spécialisé dans la communication a ainsi déclaré aux chercheurs : « Toute ma famille et moi-même avons été témoins d’un ovni vers 1976. Il se trouvait au-dessus de notre maison dans le nord-est rural… Deux de mes frères et sœurs l’ont vu, tandis que le reste de la maison l’a senti trembler et a entendu un grand bruit. Nous étions en train de dîner et les secousses étaient si intenses que nous nous sommes tous précipités dehors. Cela s’est terminé brusquement. Nous avons récemment parlé de cet incident et nous nous en souvenons très bien. Mes frères et sœurs décrivent encore l’objet qu’ils ont vu et la vitesse à laquelle il s’est éloigné de la maison. Nous sommes tous encore en vie et j’ai toujours voulu raconter cette histoire à quelqu’un. »
La recherche sur les PAN est-elle sur le point de devenir sérieuse ?
Outre les observations rapportées, les chercheurs ont également évalué l’intérêt des universitaires pour des enquêtes plus formelles sur les PAN, et ont constaté que 37 % d’entre eux étaient au moins quelque peu intéressés par des recherches plus approfondies sur les PAN. « Lorsque les professeurs ont évalué l’importance d’une recherche universitaire plus poussée sur les PAN, plus d’un tiers d’entre eux (37,26 %) ont déclaré qu’il s’agissait d’une question très importante ou absolument essentielle. »
Avec des personnalités comme Bill Nelson, administrateur de la NASA, et John Brennan, ancien directeur de la CIA, qui ont publiquement fait part de leur ouverture à l’idée que les PAN sont des formes de vie extraterrestres, l’imprimatur officiel semble désormais s’appliquer à un sujet longtemps laissé en marge. Un universitaire a déclaré : « J’ai vu deux fois des ovnis. Je sais qu’ils existent et nous n’avons pas ce niveau de technologie. J’avais l’habitude de le dire aux gens, mais ils pensaient que j’étais fou ou que je mentais, alors maintenant je me tais. »
Il est peut-être temps que cela change.
Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche
