Mystère : les Australiens meurent à un rythme jamais vu depuis 80 ans – et le Royaume-Uni pourrait connaître le même phénomène
Plus de 174 000 décès ont été enregistrés en Australie en 2022, soit 12 % de plus que prévu.
Selon les données de l’Institut des actuaires, il s’agit de l’une des plus fortes surmortalités en dehors de la pandémie depuis 80 ans.
Sur les 20 000 décès supplémentaires, 10 300 ont été directement attribués au Covid-19 et 2 900 ont été liés au virus d’une manière ou d’une autre.
Les 6 600 décès supplémentaires restants n’étaient pas liés au Covid-19, selon les données.
Ils étaient plutôt liés aux maladies cardiaques et au cancer.
Karen Cutter, du groupe de travail de l’Institut sur la mortalité due au Covid-19, a déclaré que ces niveaux “ne correspondent pas aux niveaux normaux de fluctuation en période non pandémique”.
Elle a déclaré que l’Institut pensait que le virus jouait un rôle dans de nombreux cas de surmortalité, même ceux qui n’étaient pas directement attribués au Covid.
“Tout d’abord, le risque de mortalité est plus élevé après une infection aiguë par le Covid, et la plupart des Australiens ont maintenant contracté le Covid-19”, a-t-elle déclaré à news.com.au.
Des recherches antérieures ont montré que toute personne ayant contracté le Covid risque de mourir 18 mois après l’infection.
Des scientifiques chinois ont découvert que toutes les personnes qui contractent le virus ont un risque accru de problèmes cardiaques mortels, notamment d’insuffisance cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de fibrillation auriculaire, d’infarctus du myocarde et de cardiopathie.
D’autres études ont montré que le virus augmentait le risque de thromboembolie veineuse (TEV), c’est-à-dire la formation d’un caillot sanguin dans une veine.
De nombreuses personnes n’ont pas pu bénéficier de soins de santé pendant la pandémie, car de nombreux services ont fermé leurs portes ou offert des services réduits, ce qui, selon Karen, pourrait avoir contribué à l’augmentation de la surmortalité.
“Les gens n’ont pas eu accès aux soins médicaux lorsqu’ils en avaient besoin, soit par incapacité (dans les situations d’urgence), soit par peur ou par manque d’opportunités (en manquant les soins de routine au début de la pandémie)”, a-t-elle déclaré.
“Enfin, certains de ces décès pourraient être des décès non diagnostiqués dus à la maladie de Covid-19”, a-t-elle ajouté.
Karen a précisé que les effets secondaires des vaccins n’ont pas été cités pour expliquer l’augmentation des taux de mortalité.
De rares cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ont été observés au Royaume-Uni à la suite de l’administration des vaccins Moderna et Pfizer.
Toutefois, la recherche suggère que, dans l’ensemble, la myocardite n’est pas plus susceptible d’être déclenchée par un vaccin Covid que par n’importe quel autre vaccin.
Surmortalité au Royaume-Uni
L’Australie n’est pas la seule à connaître ce phénomène, d’autres pays comme le Royaume-Uni étant également confrontés à une hausse sans précédent de la surmortalité.
Le Royaume-Uni a enregistré près de 40 000 décès en surnombre en 2022, selon l’Office des statistiques nationales.
Les chiffres des naissances et des décès, pour l’année se terminant en décembre 2022, montrent qu’il y a eu 38 574 décès en 2022, soit 10,4 % (3642) de plus qu’en 2021.
Cette augmentation – attribuée au Covid-19 et au vieillissement de la population – est la plus forte hausse de la surmortalité depuis la pandémie de grippe de 1918.
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Source : The Sun – Traduit par Anguille sous roche
