Vaccination Suisse : 34% des effets indésirables sont jugés graves


A la mi-octobre, Swissmedic a traité 8757 déclarations faisant état d’effets indésirables présumés du vaccin contre le coronavirus. La majorité d’entre elles concernent des femmes.

L’Institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic) est chargé d’évaluer tous les signalements concernant les effets indésirables présumés du vaccin contre le Covid-19. Dans un communiqué publié vendredi, Swissmedic informe avoir évalué à ce jour (jusqu’au 12 octobre) 8757 déclarations (sur plus de 5,5 millions de personnes ayant reçu au moins une dose).

La majorité (66%) rapportent des effets non graves et 34% évoquent des effets graves. Un effet indésirable est qualifié de grave ou de non grave selon son intensité ou sa durée, précise un porte-parole. Environ la moitié de ces signalements ont été effectués par des professionnels de la santé (52%), l’autre moitié directement par les personnes concernées (48%).

Pas de lien concret entre le vaccin et les cas de décès

En moyenne, les personnes ayant subi des effets indésirables sont âgées de 53 ans; 14,7% ont 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves, l’âge moyen est de 56 ans et, dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination, la moyenne s’établit à 79 ans. Dans 150 de ces cas graves, le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long a été déploré. Or, selon Swissmedic, malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. 65% des déclarations évaluées concernent des femmes et seulement 32% des hommes. 3% des cas ne mentionnent pas le sexe de la personne.

Péricardites et myocardites dans de « très rares cas »

Un coup d’œil sur la nature des effets secondaires montre que la fatigue, la fièvre et les maux de tête figurent parmi les symptômes les plus fréquents. Les nausées, les douleurs à l’endroit de l’injection et les réactions cutanées sont également régulièrement citées. Et ce peu importe qu’il s’agisse du vaccin de Moderna ou de Pfizer/BioNTech.

Dans de très rares cas, des myocardites et des péricardites ont été signalées après l’administration de vaccins à ARNm. Dans la plupart des cas, ces réactions ont été constatées dans les quatorze jours suivant l’injection et après l’administration de la deuxième dose. Swissmedic met en garde : « Il existe un lien de causalité à tout le moins probable entre ces vaccins et les myocardites et péricardites observées. Les professionnels de la santé devraient donc être attentifs aux signes et symptômes de ces deux affections, et expliquer aux personnes vaccinées qu’elles doivent consulter immédiatement un médecin et demander de l’aide sur-le-champ si elles ressentent des douleurs thoraciques, un essoufflement ou des palpitations cardiaques. Et que si de tels symptômes devaient apparaître, il y a lieu d’éviter tout effort physique intense jusqu’à ce que leur cause ait été élucidée. »

Lire aussi : Rapport sur les effets indésirables de la myocardite dans le système américain de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS) en association avec les produits biologiques injectables COVID-19

Source : 20 Minutes


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