Le FEM appelle les dirigeants à faire « bon usage » de la collecte massive de données


Utiliser les données satellitaires, les données biologiques et les données générées par les citoyens.

L’une des récentes propositions du Forum économique mondial (FEM) consiste à développer des moyens de collecter et de monétiser les données satellitaires, les données biologiques et les données générées par les citoyens.

Rédigée par Minoo Rathnasabapathy, ingénieur de recherche au MIT Media Lab, et Helen Burdett, qui dirige la stratégie technologique du FEM, et publiée sur le site web du groupe, la proposition appelle à faire « bon usage » de toutes ces données collectées de manière fallacieuse, en premier lieu, dès maintenant.

Nous parlons ici de points, tels que le « développement durable » (le prétendu plaidoyer dans les médias grand public et les cabales mondiales informelles telles que le FEM n’entre presque jamais dans les détails utiles, et au-delà des vœux pieux – rien d’autre que ce qui sert le « grand récit »).

L’idée est apparemment d’exploiter les données et les services d’observation des satellites de la Terre de manière à contribuer au « développement durable » par des moyens imprévus, en dehors de la « simple » communauté scientifique.

À ce stade, plus la théorie bidon est importante, plus les gens y croient, ce qui doit être l’espoir du FEM. Sinon, pourquoi parler de cela comme d’une bonne chose – une combinaison avec des données géoréférencées, et une façon dont quelque chose de bon pourrait résulter de cette combinaison pour s’attaquer à des questions sociales et économiques ?

Quoi qu’il en soit, nous revoilà, et la perception médiatique semble être reine : pensons tous, et plus important encore, parlons du 22 avril, la « Journée de la Terre », comme l’a suggéré le FEM au début du mois.

Ces jours-ci, nous sommes censés ignorer le danger réel d’une guerre mondiale et nous concentrer plutôt sur la meilleure façon d'(ab)utiliser toutes les données de la Terre qui, apparemment, « traînent ».

C’est l’argument du FEM, et nous aimons ses réflexions, comme celle-ci : utilisons plus de 100 téraoctets de données d’imagerie satellitaire récoltées chaque jour par l’Agence spatiale européenne, afin de les combiner avec des données géoréférencées auxquelles ont accès les experts, et ceux qui ne le sont pas.

Mais pourquoi, FEM ?

C’est à propos du changement climatique, bêtement.

« Dans un monde où le changement climatique constitue une menace globale pour la biodiversité terrestre, le rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) intitulé Changements climatiques 2023 : Rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié fin mars 2023, fait écho au thème de la Journée de la Terre 2023 : “Investir dans notre planète”. »

Lire aussi : Le FEM salue les « modèles de big data » et les « capteurs portables » pour « repenser » la manière dont le monde accède aux soins de santé

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche

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