Le Forum économique mondial propose une nouvelle forme de surveillance : transformer les battements de votre cœur en carte d’identité numérique


Une idée proposée est d’utiliser la technologie invasive pour suivre les acheteurs.

Le Forum économique mondial (FEM), qui nous a donné le concept de “Grand Reset”, recommence à “entrevoir” l’avenir, cette fois en essayant de prédire les conséquences de la réponse à la pandémie.

Le FEM s’est donné la peine de créer une vidéo pour illustrer un article sur son site qui parle de ce que l’organisation appelle les effets à long terme de la pandémie de COVID, les divise en cinq catégories et souligne le rôle central de la “transformation numérique” qui affecte les économies, les personnes et les gouvernements.

Une forme nouvelle et innovante de surveillance de masse invasive figure en passant dans l’une des catégories de ces effets à long terme.

Les prédictions portent sur la manière dont les employés de bureau contraints de travailler à distance vivront et travailleront à l’avenir, et suggèrent que les gens seront de plus en plus confinés et physiquement limités dans leurs activités quotidiennes à ce que l’on appelle des “espaces de 15 minutes (hors du domicile)”, comme les restaurants et les salles de sport que nous serons susceptibles de fréquenter à l’avenir.

D’autres points concernent l’essor de la livraison de nourriture et ce que le FEM, qui s’est associé à la société de conseil américaine Cognizant pour produire cette étude, appelle les “cuisines fantômes”, puis l’avenir de l’éducation, qui serait un hybride entre l’enseignement à domicile et les cours dispensés dans les écoles.

Mais ce qui est particulièrement intéressant, c’est la façon dont le FEM envisage l’avenir de la sécurité : en utilisant un marqueur biométrique unique, auquel on n’a guère pensé : le rythme cardiaque humain.

Cette technologie a déjà été développée par le Pentagone, qui a produit un dispositif permettant d’identifier ce que les rapports appellent la signature cardiaque d’une personne. Cette technologie a été mise au point à la demande des forces spéciales américaines, qui souhaitaient être en mesure de repérer leurs ennemis à une distance pouvant aller jusqu’à 150 mètres.

Mais à l’avenir, comme le prédit le FEM, l’“ennemi” sera tout le monde – non seulement les cibles de sécurité, mais aussi, par exemple, “les clients qui se sont inscrits à l’entrée d’un magasin, afin de personnaliser leur visite”.

Le dispositif, un laser infrarouge, permettra également de contourner le problème des personnes à qui l’on demande de porter des masques, mais que de nombreux systèmes de reconnaissance faciale de surveillance de masse finissent par “bloquer”.

Ensuite, il y a l’“avantage” de l’utilisation de ces lasers à longue portée. Aujourd’hui, la portée est de 150 mètres – mais comme l’a fait remarquer Steward Remaly, du bureau de soutien technique de la lutte contre le terrorisme du Pentagone, en 2019, “je ne veux pas dire que vous pourriez le faire depuis l’espace, mais des portées plus longues devraient être possibles”.

Lire aussi : « Un avenir horrible » – la vision du Forum économique mondial pour un monde post-COVID

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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2 réponses

  1. LiqBln dit :

    Au secours Seigneur ! Délivré nous de ces tarés…

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