Des résidents de l’Ontario encourageant les manifestations pour la liberté sur Facebook reçoivent la visite de la police


Les officiers surveillent les conversations sur Facebook.

La police de l’Ontario a admis avoir scanné les groupes Facebook à la recherche de personnes soutenant les manifestations du Freedom Convoy, trouvé leur adresse et s’être présentée à leur porte pour leur fournir des “informations” sur les manifestations pacifiques.

La vidéo virale d’une femme a fait le tour des médias sociaux, montrant un agent se présentant sur le pas de la porte après que la femme ait participé à un groupe Facebook axé sur la liberté.

“Il s’agit juste d’informations sur les manifestations pacifiques. C’est tout ce que c’est”, a déclaré l’agent sur le pas de la porte après avoir remis un dépliant à la femme.

“Ok, donc vous avez vu quelque chose sur mon Facebook”, a demandé la femme au policier.

“Non, sur le groupe Facebook”, a répondu le policier.

“Ok. Et vous avez décidé de venir à mon domicile pour me donner des informations sur les manifestations pacifiques”, a demandé la femme.

“Oui”, a répondu l’agent.

“Êtes-vous en train de surveiller les pages ou les groupes Facebook des gens pour savoir qui commente leurs… mises à jour de statut ou ce qu’ils font ou au sein du groupe ?” a demandé la femme choquée.

“OK, en raison des manifestations qui se déroulent dans toute la province, oui, nous avons surveillé la manifestation”, a répondu l’agent. “Il y a donc une manifestation qui se prépare. Je vous donne simplement des informations sur une manifestation pacifique et je m’en vais.”

“Donc, la police provinciale de l’Ontario surveille ce que les gens font sur Facebook, dans différents groupes, qu’ils commentent, participent, aiment ou non, et vous, les gars, faites maintenant des appels de service pour donner aux gens des informations sur une manifestation pacifique”, a dit la femme.

“Oui, c’est une mesure proactive pour s’assurer que vous comprenez votre droit de manifester pacifiquement”, a répondu le policier.

La femme a dit à l’agent qu’elle comprenait ses droits parce qu’elle avait une copie de la Charte canadienne des droits, qu’il était “agréable” de savoir que les manifestants étaient surveillés et qu’elle espérait qu’ils n’allaient pas gaspiller l’argent des contribuables en faisant le tour de tout le monde.

L’organisation de manifestations sur les médias sociaux a été plus difficile ces dernières années, notamment pendant la pandémie. De plus en plus d’organisations ont lieu en ligne et sont utilisées par les gouvernements et les forces de l’ordre pour outrepasser et restreindre les libertés civiles en trouvant des moyens de supprimer la parole.

Des manifestations à Hong Kong, aux protestations contre l’enfermement, et maintenant aux protestations contre les mandats, l’utilisation des plateformes Big Tech pour s’organiser perd de sa valeur.

Lire aussi : Le procureur général de l’Ontario gèle la distribution des dons de GiveSendGo au Convoi de la liberté

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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